Amis du Diocèse du Sahara (ADS)
Accueil/sommaire
*****************************************************
noel14_fichiers/flagfrancais.jpg noel14_fichiers/flaganglais.jpg noel14_fichiers/flagallemand.jpg noel14_fichiers/flagespagnol.jpg noel14_fichiers/flagitalien.jpg noel14_fichiers/flagalgerie.jpg
noel14_fichiers/flagswali.jpg noel14_fichiers/flagarabe.jpg noel14_fichiers/flagbresilien.jpg noel14_fichiers/flagerusse.jpg noel14_fichiers/flaghindou.jpg noel14_fichiers/flagchine.jpg noel14_fichiers/flagejaponais.jpg noel14_fichiers/flagvietnam.jpg noel14_fichiers/flaggrec.jpg noel14_fichiers/flagbasque.jpg noel14_fichiers/flagislandais.jpg noel14_fichiers/flaglatin.jpg
(retour par le sommaire pour chacune des traductions)
Site : http://www.eglise-catholique-algerie.org                                                          Site ADS : http://amisdiocesesahara.free.fr
Edition du 4 janvier 2016
etrennes_fichiers/carmelisieux2016.jpg
Les carmélites de Lisieux vous souhaitent
un joyeux Noël et une belle année de la miséricorde 2016
***

etrennes_fichiers/creche2.JPG
octave de Noël
(dans la semaine de...)
etrennes_fichiers/billetitre.jpg
Etrennes 2015
en date du 27 décembre

etrennes_fichiers/bijousahara.jpg


 Association Béthanie-Lumières d'Orient

Monseigneur,
Bien cher Père,
Ma Sœur,
Chers amis parrains et marraines,
Chers amis adhérents et donateurs,
 
Dans quelques jours l’année civile prendra fin.
L’année 2015 aura été marquée par de nombreux événements heureux ou malheureux, cocasses ou étonnants...  Elle n’aura laissé personne indifférent, et ceux qui auront pu l’être se seront mis à la marge de l’Histoire en France, en Europe, au Proche-Orient et dans le monde.
 
Les événements terribles que nous avons vécus ces derniers mois ont bousculé le monde dans son ensemble, et peut-être faut-il y voir déjà un tournant dans l’histoire de l’humanité non seulement en ce qui concerne les découvertes, le changement climatique et la COP 21 (2015 aura été l’année plus chaude du siècle, et sans doute du siècle passé), le regain de la terreur et du terrorisme un peu partout sur le globe, les guerres qui se succèdent..., et comment ne pas citer les attentats de Paris ?!? Ils n’ont pas été les seuls, hélas ! Il n’est pas certain que l’année 2016 ne soit pas porteuse des mêmes ingrédients..., et pourtant quoi de plus normal que d’aspirer le meilleur possible pour nous-mêmes, pour ceux que nous aimons et ceux que nous soutenons !
 
La Crèche de Bethléem est au cœur de ce monde en proie aux guerres, aux attentats, aux crises économiques financières et migratoires. Jamais l’Incarnation du Fils de l’Homme n’aura été autant au cœur de l’espérance de l’Homme. Hommes pauvres qui cherchent un toit, de quoi manger et se couvrir, de quoi se soigner, de quoi exister..., un pays d’accueil, des mains qui secourent, des personnes qui se poussent un peu plus pour laisser la place à d’autres, d’enfants orphelins sur les routes..., la culture attaquée, bâillonnée, les droits civiques floués et la folie qui cherche encore et toujours sa proie ! Naissance de Jésus, Massacres des Innocents et Fuite en Egypte sont au cœur de ces fêtes ! Mais il y a aussi l’espérance, la joie, la paix que l’on recherche, les amitiés nouvelles qui se tissent, les solidarités nouvelles qui s’organisent ici ou là... Noël, la fête des enfants et de tous les autres ; vraiment de tous les autres malades et personnes âgées, pauvres et abandonnés, ceux qui sont sous les bombes et fuient l’horrible et sanguinaire bourreau DAESH. Noël même là-bas... SURTOUT Là-Bas où tout prit Corps et sens !!!
 
Durant cette année, bon nombre d’entre vous ont fait confiance à notre Association. D’autres y ont adhéré ou l’ont soutenue de différentes façons. Des petites sommes et d’autres plus importantes sont arrivées et ont pu, de la sorte, venir en aide à ceux qui en avaient le plus besoin en Israël, au Liban, en Palestine, en Syrie, en Irak, en Turquie, et enfin en Egypte. Des partenariats et des soutiens nouveaux ont rejoints ceux déjà nombreux : le Patriarche copte catholique d’Alexandrie, l’archevêque arménien catholique d’Istanbul, le Vicaire apostolique des Latins au Caire..., d’autres personnalités et communautés. Tout cela nous a procuré de la joie et fondé notre espoir. Des jeunes ont été également au rendez-vous toute l’année, et tout particulièrement à l’occasion de l’exceptionnel Camp solidarité-mission organisé au Liban (Vallée de La Qaddisha) avec la Famille vincentienne. Ils étaient une quarantaine (Libanais et Européens) autour des Pères Lazaristes, des Filles de la Charité, des Jeunes missionnaires vincentiens..., et de Mgr Marc Stenger qui nous a fait l’amitié de sa présence. Nous préparons déjà un deuxième camp au mois d’août 2016. Si tout cela fut notre histoire avec les projets et les personnes soutenues, avec nos cris nos larmes et nos joies, il convient de dire aussi que nous attendons encore des soutiens qui ont du mal à se manifester et à nous rejoindre. Nous comptons donc sur votre générosité pour en parler autour de vous afin que nous puissions encore plus fort porter nos frères  les Chrétiens d’Orient!!! C’est maintenant et urgemment qu’ils sont besoin de nous avant qu’il ne soit définitivement trop tard...
 
Merci également à nos Parrains et Marraines ainsi qu’aux communautés religieuses en France, en Espagne, en Belgique et au Proche-Orient qui nous soutiennent et nous aident par leur prière discrète, par leurs lettres, leurs courriers. Merci à celles que nous avons croisé cet été... Vous êtes un soutien vraiment sensible, profond et efficace devant le Seigneur. Merci beaucoup et Amen !!!
 
Il est encore possible de se procurer le Livre « La terre en Palestine-Israël. Une vérité à deux visages », publié en Juin 2015 aux Editions DOMUNI PRESS et Presses Universitaires de l’Institut Catholique de Toulouse. On peut aussi écouter sur France Culture une émission proposée par Sébastien de Courtois (dimanche 6 décembre) concernant le livre et le sujet.
 
A chacun de vous, à vos familles et communauté,
A tous ceux qui sont dans la peine et dans l’espérance,
A nos amis du Proche-Orient,
Nos remerciements, notre prière, notre joie de vous avoir comme amis et partenaires...
 
Nous vous souhaitons de tout cœur un saint et Joyeux Noël !
Une heureuse, solidaire Année 2016 dans l’espérance d’une paix et d’une justice plus grande entre les Peuples !
N’oublions pas qu’ensemble nous faisons la différence !!!
 
Père Olivier Spinosa,
Président de l’Association « Béthanie-Lumières d’Orient »
Père Patrice Sabater Pardo, cm
Président-Délégué de l’Association « Béthanie-Lumières d’Orient »,
Et l’ensemble des collaborateurs de l’Association.
 
  Mail : Association Béthanie-Lumières d'Orient

****
*   *  *
noel14_fichiers/boutonhaut.jpgde la Rédaction du site ADS noel14_fichiers/boutonhaut.jpg
***
HOMELIE DE NOEL SUR FRANCE CULTURE
etrennes_fichiers/francececulture.jpg
Ecoute sur France Culture : durée 10mn ( de 20 mn à 30 mn)
HOMELIE du jour de NOEL SUR FRANCE CULTURE
par le Père Gaël GIRAUD,(*)

(* ndlr ) : Gaël Giraud, né en 1970, est un économiste français spécialisé en économie mathématique.
Il est prêtre catholique, membre de la Compagnie de Jésus.
Directeur de recherches en économie au CNRS, membre de l’École d’économie de Paris, membre du conseil scientifique du Laboratoire sur la régulation financière, membre de l’observatoire européen Finance Watch, enseignant au Centre Sèvres, membre du conseil scientifique de la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme et du think-tank The Shift Project, économiste en chef de l'Agence française de développement )
Travaux
Ses travaux portent notamment sur le rôle de la monnaie, le rôle des marchés financiers et de leur réglementation dans la prévention des krachs économiques, ainsi que sur les dynamiques économiques hors équilibre. Gaël Giraud travaille également sur les obligations indexées sur l’inflation, les enchères pour les introductions en bourse (IPO), les dérivés de Crédit et les méthodes de fixing pour les chambres de compensation des marchés internationaux. Dans sa chronique pour la Revue Projet, depuis 2007, il prend également position sur le pic du pétrole, en faveur d'un protectionnisme aux frontières de l'Europe, d'un plafonnement des revenus, d'un financement massif de la transition écologique, du passage de l'euro monnaie unique à l'euro monnaie commune. Il considère que l'énergie est le facteur essentiel de la croissance économique : l'élasticité, autrement dit la sensibilité du PIB par habitant par rapport à la consommation d'énergie est, d'après lui, de l'ordre de 60 %, et non de moins de 10 % (soit le coût de la facture énergétique dans la production) selon la littérature économique habituelle. Les travaux de Gaël Giraud portent un regard original sur l’économie. Ils explorent et développent les aspects éthiques, voire spirituels, des sciences économiques11.Gaël Giraud est l’auteur d’une pièce de théâtre, Chemins vers la soif, en tournée française en 2010-201113.
********************************************************************************************************************
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean ( chanté de 18,30mn ---20mn)
(Jn 1, 1-5.9-14)
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
 Il était au commencement auprès de Dieu.
C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
 En lui était la vie,
et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde,et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.
Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.
Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.
 Et le Verbe s’est fait chair,
il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire,
la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.

*****
Ecoutez sur le site ADS l'
(texte)
               Contrairement aux synoptiques Matthieu et Luc, le quatrième Evangile ne propose pas de récit de l’enfance de Jésus. A la place, il nous offre ce magnifique Pro-logue, porche grandiose qui introduit à cette cathédrale qu’est l’Evangile de Jean. Une certaine tradition théologique a été tentée d’y voir un traité métaphysique, un peu gnostique, et s’est perdue dans la tentative de faire une distinction entre le Verbe avant l’incarnation, le Verbe après l’incarnation, etc. Le théologien Joseph Moingt a fait justice de ces spéculations qui courent le risque de nous reconduire à une forme ou une autre de mythologie. Ou encore, de prétendre en savoir davantage sur la Trinité immanente que ce qu’a pu nous en révéler le visage de Jésus de Nazareth. Autrement dit, d’en savoir plus que ce qui nous est révélé par la Trinité économique au sens des Pères de l’Eglise, celle que nous rencontrons dans l’épaisseur charnelle de notre histoire.

Le meilleur antidote contre la tentation spéculative, c’est de lire le Prologue johannique sur l’arrière-fond du moment historique bien concret que nous sommes en train de vivre.

Or, en cette fin d’année 2015, force est de reconnaître que ce moment historique est fort ambigu : d’un côté, des peuples entiers de migrants qui viennent frapper à la porte de l’Europe ; une nuit du 13 novembre où une partie de la jeunesse parisienne a été prise directement pour cible; une zone euro bousculée par l’effondrement économique de la Grèce; un Moyen-Orient à feu et à sang; une Afrique subsaharienne où la violence continue de faire des ravages... De l’autre, le sommet de la COP21 qui se termine de manière quasiment miraculeuse, par un accord à l’unanimité qui, s’il ne résout pas tous les défis du climat, n’en représente pas moins un appel extrêmement encourageant de la part de toute la communauté internationale.

C’est dans ce contexte passablement ambivalent que Dieu vient à nous.
Dans nos vies.  Dans nos sociétés. Dans notre chair.
 Où que nous soyons, ce matin : en voiture, en prison, à l’hôpital, ou bien tout simplement chez nous.

Comment vient-il à nous ?
D’une manière déconcertante, aujourd’hui comme il y a deux mille ans, à Béthleem. Dieu vient nous à nous par un petit enfant de rien du tout, un bout d’chou. Aujourd’hui, ce serait au fond d’un garage à Calais, parce que ses parents, des migrants égarés, n’ont pas réussi à traverser la Manche, n’ont aucun endroit où dormir, personne pour les accueillir... Cette façon surprenante d’entrer dans nos vies est infiniment respectueuse de notre liberté. Libre à nous en effet, de feindre d’ignorer ces familles qui s’entassent à Calais et toutes celles qui sont mortes noyées dans la méditerranée. Libre à nous de ne vouloir rien savoir des survivants qui viennent s' échouer chaque jour dans des camps de fortune à Athènes. Dans un pays que l’Europe a sciemment ruiné alors que ce n’est un secret pour personne, depuis 2011 au moins, que la Grèce ne pourra jamais rembourser l’essentiel de sa dette publique. Notre endurcissement, notre cécité, notre surdité, voilà le grand mystère de l’histoire humaine que déjà dénonçait Isaïe : « ils ont des yeux et ne voient pas, des oreilles et n’entendent pas »(Is 6,10).

Reste que cette intrusion de Dieu dans nos vies, si discrète et dérangeante à la fois, ouvre en ce monde un espace de gratuité. Pourquoi est-il venu ? Pour nous aimer, pour nous inviter à devenir fils et filles de son Père, Abba. Pour rien, donc, sinon pour
1. Les parties entre crochets, [ ], ont été omises lors de la célébration radiodiffusée sur France Culture.
la joie d’avoir des frères et des soeurs, enfants de Dieu (Jn 1, 12). Gratuitement. A la manière des poètes ou des artistes qui composent ou dessinent leur vie entière pour la seule joie de laisser naître quelque chose de beau ici-bas. Là où certains d’entre nous croient que tout doit être transformé en marchandise, que tout doit avoir un prix, là où nous avons fait des banquiers les seigneurs de nos sociétés, sommes-nous capables d’entendre ce qui s’inaugure à travers la naissance de cet enfant? Ce moment de ŽĄŹĎ silence, de respiration, de suspens,  ou du Cantique (Ct 2,17) ? C’est d’accueillir cette gratuité qui nous sauve.

Le dénuement de l’enfant de Béthleem ou de Calais introduit aussi ce qu’on pourrait appeler l’humilité de Dieu. La proximité avec le sol, humus, la Terre. Là où certains d’entre nous rêvent de géo-ingénierie pour enrayer le dérèglement climatique, s’imaginent qu’ils vont provoquer des éruptions volcaniques ou bombarder du sel sur les nuages afin de ralentir l’effet de serre, combien il est précieux de contempler la désarmante simplicité terrienne de Dieu! L’arrogance des apprentis-sorciers qui prétendent réparer les dégâts pourtant irréversibles que notre mode de vie inflige à notre sœur-mère, la Terre, cette arrogance dissimule mal le refus de renoncer à notre style de vie princier. L’enfant de Béthleem nous le dira plus tard : comme il est difficile à un riche d’accueillir le règne de Dieu qui vient à lui. Autant demander à un chameau de passer par le chas d’une aiguille! (Mc 10,23). Le pape François nous le dit pourtant fort distinctement dans l’encyclique Laudato Si’ : une « certaine décroissance »(193) est nécessaire au Nord si nous voulons sauvegarder la « maison commune ».

La douceur du sourire de Marie et de Joseph, autour de l’enfant, à Calais, dans le froid, sous la pluie, révèle une troisième dimension : la tendresse de Dieu. C’est par le côté où nous sommes tendres que le Christ vient nous rejoindre. La plupart d’entre nous se protègent derrière une armure. Et c’est bien légitime quand d’autres nous ont fait mal. Le drame de l’armure, c’est que, si l’on y reste confiné, certes, autrui ne peut plus nous blesser mais il ne peut plus nous toucher non plus. Le Christ vient nous visiter par les failles que comporte heureusement notre armure. Certainement pas du côté de notre fierté jalouse, de nos diplômes, de nos réussites professionnelles, de notre piété religieuse, là où nous n’avons besoin de personne, [ là où retentissent les génériques formidables de notre série télé préférée : le feuilleton de notre vie exemplaire, celui dont nous sommes scénariste, réalisateur et acteur principal, et dont nous aimerions tant que le reste du monde soit le spectateur obligé.]
La gratuité, l’humilité et la tendresse de Dieu. Voilà ce qui s’offre à nous aujour- d’hui. Qui ne cherche nullement à s’imposer, et surtout pas par la violence, mais se donne sans garantie, avec la discrétion d’un migrant qui ne fait que passer. Et qui demain, peut-être, sera mort comme le Christ est mort sur une croix.

Saint Jean, dans son Prologue, précise : cet enfant est la « vraie lumière et la vie »(Jn 1, 4). La tendresse, l’humilité, la gratuité, c’est cela qui nous donne la vie. Elles ont à voir toutes les trois avec l’origine, avec mon origine et l’origine du monde. C’est pourquoi Jean écrit : « Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu »(Jn 1,1). On pourrait dire tout aussi bien : à la source de toute vie, il y a une tendresse humble et gratuite.

« Mais le monde ne l’a pas reconnu »(Jn 1,10). Angelus Silesius, le grand mystique allemand du XVIIème siècle, écrivait : « Jésus serait-il né mille fois à Bethléem, s’il ne naît pas dans ton cœur, c’est en vain qu’il est né ». Suis-je prêt, aujourd’hui, à l’accueillir dans mon cœur, cet enfant désarmé ? Suis-je prêt à me laisser convertir, semblable à la brise légère d’Elie à la gratuité de Dieu ? A l’humilité de Dieu ? À la βασιλεία τοῦ θεοῦ ? A courir le risque vertigineux de sa tendresse sans garantie ? La tendresse, c’est dangereux : cela peut me donner la joie !
Pareille conversion du cœur signifie in concreto : suis-je prêt à modifier les structures de la société à laquelle j’appartiens pour mettre fin aux injustices quotidiennes dont je suis complice, fût-ce passivement ? À faire barrage à la marchandisation et la privatisation du monde par la finance dérégulée ? Pour qu’un espace de gratuité, d’humilité tendre puisse s’y aménager ailleurs qu’à la seule périphérie du monde, dans le 9-3, à Calais et à Béthleem?

Suis-je prêt à changer mon mode de vie, de consommer, de voyager, pour honorer enfin la création fragile que le Père a livrée entre nos mains ? A sortir du cercle infernal de la violence pour « gagner le cœur »de mon ennemi (Ps 109)... le convertir, à son tour, lui aussi, à la douceur de Dieu ?
AMEN
*****
1. Les parties entre crochets, [ ], ont été omises lors de la célébration radiodiffusée sur France Culture.
 (soulignage et surtitre de la Rédaction du Site ADS)
noel14_fichiers/boutonhaut.jpgde la Rédaction du site ADS noel14_fichiers/boutonhaut.jpg
 Joyeux Noël, excellentes fêtes de fin d’année et tous nos vœux les meilleurs pour 2016.  Partageons cet  enregistrement exceptionnel du "Notre Père" par Andrea Bocelli, accompagné par le Chœur du Tabernacle, l'un des chœurs les plus anciens au monde.

Bonnes  fêtes de fin d'année!
Avec nos meilleurs voeux de bonne santé, de paix et de joies pour 2016

***

 noel14_fichiers/boutonhaut.jpg (Textes & illustrations de la Rédaction du Site ADS) noel14_fichiers/boutonhaut.jpg
**************************
sommaire
amis diocese sahara