![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
edition du
21
juin
2018![]() ![]() ![]() clichéGB Billet bimensuel Juin - Juillet 2018
Je viens de rentrer chez nous au Sahara
pour un peu de temps entre mes visites en Afrique
(Kenya et Madagascar) et d’autres qui s’annoncent
(Europe et Ouganda). Ces visites, bien qu'elles
m’obligent à m’éloigner du diocèse, me permettent de
nouer des relations avec les congrégations et les
familles des pays d’où nous venons. Et voilà que nous entrons dans la longue
période de l’été saharien, un temps où le soleil
illumine nos vies et chauffe nos cœurs …… ou au
moins nos corps ! C’est un temps de 'ralenti' des
activités dans notre diocèse et un temps d’absence
pour beaucoup d’entre nous, que ce soit pour des
congés, un ressourcement spirituel, des sessions de
formation en langue ou autres domaines, ou tout
simplement un changement d’air. Ce qui me semble important de rappeler
c’est que le Seigneur qui nous accompagne au Sahara
continue à nous accompagner le long de l’été. Il
fait chemin avec nous comme il a fait avec les
disciples d’Emmaüs, nous permettant de le
reconnaitre dans la ‘fraction du pain’ ou tout autre
forme de fraternité. Oui, Jésus est avec nous où que
nous soyons. Nos absences temporaires n’indiquent
nullement que nous ‘abondonnons’ notre mission. Même
le Seigneur a pris des temps de repos et de
ressourcement pour se préparer davantage à affronter
les joies et les peines de sa montée à Jerusalem. Le
témoignage de ce que nous avons vécu pendant l’année
ne diminue pas dans le cœur de nos amis d'ici. Les
enfants, les parents, les voisins, les chercheurs,
les migrants, les prisonniers, les malades ….. tous,
ils restent proches de nous en attendant la reprise. Et puis certains d’entre nous restons sur
place pour maintenir notre accueil et nos relations
fraternelles, pour assurer un ministère ou pour
‘arroser le jardin’. A nous de veiller à distance
sur ceux qui restent, peut-être un peu plus isolés
que d'habitude. Et si les uns les autres se visitent
entre eux, malgré les distances, tant mieux. L’été est aussi un temps où les
congrégations qui nous confient leurs sœurs et
frères revoient les nominations et décident des
départs ainsi que des arrivées. Certes, nous
regettons les ‘au-revoirs’ de ceux et celles qui ont
partagé notre vie du désert, parfois pendant de
longues années. Beaucoup aimeraient rester en
mission ‘jusqu’à la fin’, mais nous reconnaissons
nos fragilités et nous respectons la sagesse de ceux
que le Seigneur appelle à prendre ces décisions.
Remercions ceux qui partent, accueillons ceux qui
arrivent, encourageons ceux qui continuent, et
chantons ‘al hamdu lillah’ avec toute
l'humanité pour l’Esprit de Dieu qui nous unit dans
l’amour fraternel. ![]() |
Nouvelles…. Pour rester proches
* Nous
accueillons avec joie le père Théophile SAM
PB, qui est arrivé à son poste de Ghardaia le 1er
mai dernier. Bonne arrivée à lui ! * Le 20
mai, Sœur Scholastique MAKITA SMNDA, a
quitté sa communauté de Ghardaia, pour aller
compléter ses études à Nairobi au Kenya (l'anglais
pour commencer). Ses élèves de tous âges l'ont
regardée partir avec beaucoup de regrets. C'est Sœur
Angel RIZIKI qui va prendre sa suite auprès
des femmes et des enfants de Ghardaia. * La formation au suivi des enfants
handicapés, après une semaine à El Meniaa,
s'est achevée par un grand périple (du 22 avril au 4
mai) de la formatrice Sylvie Carré dans les
communautés qui reçoivent des familles : échanges,
rencontres et travail sur les gestes ont fait de
cette tournée un temps très fort pour tous. Tous les
participants à la formation ont travaillé à un
tableau, qui sera présent dans chaque lieu, et qui
permettra d'évaluer les progrès de chacun des
enfants. * Au
mois de mai, notre évêque John a fait, après ses
congés, un voyage au Kenya, où il a rencontré
Hans-Armel Nogbou PB, ancien stagiaire à Ghardaia. A
Madagascar, après la réunion du SCEAM, il a
rencontré les proches de nos sœurs SNDS d'El Meniaa.
* Le 7
juin, les 5 jeunes prêtres du Sahara ont
vécu une belle journée de partage avec notre évêque
et son vicaire général. Ils ont échangé librement à
partir des défis de la Session sacerdotale de
septembre dernier, au sujet du projet pastoral, et
de la vie liturgique du diocèse. Ils souhaitent
approfondir le sens de la présence de notre Eglise
dans la société algérienne. * Petite
sœur Josèphe-Emmanuelle fête les 50 ans de sa
vie religieuse. Bénie soit-elle ! Et un grand merci
de tous les diocésains pour sa longue et forte
présence à Touggourt, qu'elle va quitter bientôt. Le 8
juillet prochain, chez lui en Normandie, notre
évêque émérite Claude Rault fêtera lui aussi
50 ans de sacerdoce. Bertrand, Luc et Marie lui
transmettront directement les vœux de tout le
diocèse. * Le
père Hervé Giraud, pour la prélature de Pontigny,
ordonnera prêtre Benoit Blin le samedi 30
juin 2018 à Marseille. Les membres du diocèse de
Laghouat-Ghardaia, où Benoît a été volontaire DCC en
2006-2007, lui transmettent tous leurs vœux, et
s'uniront à lui le 30 juin. * Si
vous désirez monter à l'Assekrem pour une
retraite, sachez que dorénavant, les voyages aller
ou retour pour l'Assekrem ne sont possibles que deux
fois par semaine, le mercredi et le dimanche, et
qu'il est nécessaire d'en demander l'autorisation
aux autorités compétentes trois jours à l'avance. * Les mouvements de l'été : - La
maison d'accueil diocésaine Dar Keltoum de Ghardaia
sera fermée du 4 juillet au 6 août, par suite du
congé de ses maîtres de maison, Marie et Luc. - Le secrétariat de l'évêché essaie
de tenir à jour un calendrier pour l'été : si vous
désirez vous rendre dans l'une ou l'autre communauté
dans les 3 prochains mois, on saura vous dire quand
quelqu'un peut vous y accueillir… - Les PS Gabrielle, Iwona et Rosaura
quittent le diocèse pour une nouvelle nomination.
Merci à elles pour leur présence et leur service ! - Ne parvenant pas à obtenir son
visa pour l'Algérie (Ouargla), le père David Elweu
PB reste en Tunisie ; il y est nommé dès maintenant. -
Sœur
Anna Pospiech (FMM) a obtenu son visa pour l'Algérie
; ses sœurs de Ain Sefra l'attendent avec joie pour
le mois de septembre. * A modifier dans
votre annuaire interdiocésain 2018, pour notre diocèse : - pp.94, 95, 100 (MacWilliam John),
106 : le numéro de téléphone de l'évêché qui
fonctionne, c'est le numéro du fax : 029 28 85 01,
et non 02. -
pp.
100, 105, 107 : retirer ELWEU David : nommé en
Tunisie -
pp.
100, 106, 108 : ajouter : pb/SAM Théophile,
1984-2018/ tél 029 28 85 03: nik_theops@yahoo.fr Calendrier de Mgr John MacWilliam juin -
juillet 2018
Calendrier de notre évêque juin –
juillet - août rencontre des jeunes prêtres
diocésains à Ghardaia Conseil épiscopal à Ghardaia mi juin – réunions à Alger puis – El Meniaa juillet – Grande-Bretagne et
France (ADS) fin juillet – SCEAM en Ouganda août – retour à Ghardaia puis 1 semaine en août : Tamanrasset
et Assekrem |
de la Rédaction du site ADS
|
Du
site de l'Eglise Catholique d'Algérie Aux oasis sahariennes : le
voyage de deux Pères Blancs en 1903
Du 23 février au 7 juillet 1903, Monseigneur Guérin, alors responsable des chrétiens pour le Sahara et le père Vellard, tous deux Pères Blancs, parcoururent les oasis sahariennes à dos de chameau. Ils en rapportèrent une description précise des conditions de vie des populations du Grand Sud pour rejoindre les gens de ces régions sur leur terrain et rechercher les moyens de leur venir en aide, non seulement sur le plan matériel mais aussi sur le plan spirituel. Episode
4 - De Fort Mac Mahon à Timimoun
La caserne des spahis au fort Mac
Mahon
Fort Mac Mahon - 7 mars 1903«Fort Mac Mahon ne tarde pas à nous apparaître comme soulevé de terre et rapproché à cinq ou six kilomètres, par le mirage qui nous montre le bordj et les maisons au milieu d'un lac vaporeux, avec des miroitements étranges ; on dirait d'une cité lacustre, fantastique, bâtie sur pilotis, entrevue dans un rêve magique. « La vigie, qui veille au-dessus du fort, a signalé notre approche. Le lieutenant Dumont et un sergent viennent alors au-devant de nous. A une centaine de mètres, nous mettons nos mehara au trot pour saluer les deux militaires que nous distinguons à peine. Ceux-ci, à leur tour, aperçoivent des formes bizarres, gigantesques, qui dansent au milieu du mirage et semblent fondre sur eux avec impétuosité. Le brave officier, ne nous reconnaissant pas sous notre costume arabe, se croit l'objet d'une attaque de brigands et se met en garde. Il est fort étonné de s'entendre saluer en français, et de voir deux Pères Blancs, aux allures pacifiques. L'illusion cessant, il nous fait le plus aimable accueil. « Il nous offre des rafraîchissements et nous conduit au bordj où deux chambres ont été préparées, une dans son bureau et l'autre dans sa propre chambre. Sur la table, au milieu des paperasses, se trouve un petit livre de messe dans lequel le lieutenant, perdu dans sa solitude et son isolement, trouve des prières aux heures d'ennui et de découragement.» « Le soir, au moment du souper, Aïssa ben Slimane, en grande tenue, nous rend visite. Ce mozabite, l'unique commerçant de l'endroit, croyant à l'avenir du pays, a dépensé 15.000 francs en constructions et en jardins. Par comble de malchance, tout dernièrement, un de ses convois a été enlevé par des pillards qui l'ont retenu prisonnier. En attendant que la roue de la fortune tourne de son côté, il a creusé des puits et se livre à l'agriculture. Les résultats ne sont guère encourageants. Je me rappelle qu'en 1900, j'ai goûté les primeurs des jardins de troupes. Nous étions quinze à table; il ne fallut pas moins de vingt-sept salades, cultivées avec un soin jaloux, pour remplir le saladier et donner trois ou quatre feuilles de verdure à chaque convive! Émerveillé du résultat, et connaissant ce qu'il avait coûté de peine et de travail, chacun félicitait de leur succès les heureux jardiniers. Aïssa paraît vouloir continuer la tradition. » Dimanche 8 mars. Messe / Étape: 15 km « …Nos chameaux rentrent du pâturage vers une heure. Le chargement, aussitôt commencé, nous permet de prendre la route de Timimoun à deux heures. Nous remercions nos hôtes des soins dont ils nous ont entourés. « Le vent d'est-nord-est s'élève, au point de nous rendre difficile le passage de la dune de Mac Mahon. Nous retrouvons la plaine de l'Oued Meguiden et campons à 5h15 en un endroit pourvu de pâturage. Le vent mollit un peu, ce qui nous permet le montage de la tente. Nous avons fait 15 kilomètres… »..................................... ............................................................. Pour plus, voir sur le site de l'Eglise catholique d'Algérie *******
Épisode
précédent : 3/ Halte à El GoléaÉpisode suivant : 5/ Du
Gourara au Touat
Épisode : 1/ Les circonstances d’une heureuse trouvaille Épisode : 2/ Ghardaïa, l’attente du départ |