Amis du Diocèse du Sahara (ADS)
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Jordanie: Musulmans et chrétiens invités à combattre ensemble l'extrémisme et le terrorisme
Fin du Sommet d'Amman sur "les défis des chrétiens arabes"
JORDANIE - Début du Sommet sur la condition des chrétiens au Moyen-Orient

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(de la rédaction ADS)
Que se sont dit le Pape François et le Roi de Jordanie ?
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BILLET MENSUEL SEPTEMBRE 2013

Bien chers amis.

C’est sur un fond de tristesse et d’espérance que nous nous engageons dans la nouvelle étape de cette année pastorale 2013-2014. Cette tristesse est chargée de douleur et d’incertitude sur l’avenir du Proche Orient. Elle concerne plus spécialement la Syrie où s’affrontent aussi des grands de ce monde. Une population, déjà meurtrie par près de 110 000 morts et deux millions de réfugiés est prise en otage. Le spectacle qui s’offre à nos yeux à travers les médias est effrayant. Les victimes de quelque côté qu’elles soient sont d’abord des frères et des sœurs en humanité. Leur couleur politique, religieuse ou ethnique s’efface devant ce qu’elles sont d’abord : des enfants, des vieillards, des hommes et des femmes, tous et toutes enfants de Dieu, pétris d’une humanité commune en souffrance, en détresse mais assoiffée de justice et de paix.

La rencontre du Roi Abdallah II de Jordanie et de notre Pape François est venue, une fois de plus, confirmer avec force qu’en aucun cas l’extinction de cet enfer ne saurait être le fait d’une autre violence, si ciblée soit-elle. L’histoire contemporaine sur ce point foisonne d’échecs qui semblent bien vite oubliés. Le cas de l’Irak en est. Toute autre solution que le dialogue politique et la concertation est vouée à l’impasse. Et les nombreuses voix qui, inlassablement, se font entendre ne semblent pas faire bouger ceux qui veulent éteindre l’incendie avec de la poudre ! Pour en revenir à la rencontre du Roi de Jordanie et du Pape, le message est clair : « La voie du dialogue et de la négociation entre toutes les composantes de la société syrienne, avec le soutien de la communauté internationale, est l’unique option pour mettre fin au conflit et aux violences qui, chaque jour, causent la perte de tant de vies humaines, surtout parmi la population sans défense ».

Ce conflit fratricide ressemble à un cas de folie. Jésus, lui aussi, a abordé ce type de démence. « Ce genre de démon ne peut être chassé que par la prière et le jeûne» (Add. chez Mc 9,29 et Mt 17,21) dit-il après avoir chassé un démon qui torturait le fils suicidaire d’un père éperdu (cf. Mc 9,14-29). Notre Pape a fait une demande : que la journée du samedi 7 septembre soit, pour les croyants, consacrée à la prière et au jeûne. C’est tout autre chose qu’une question de pieuse pratique… c’est une question de foi ! La demande suppliante du père de l’enfant tourmenté par un démon peut aussi être la nôtre. « Oui, Seigneur, je crois, mais viens au secours de ma foi ! » C’est vrai que devant la proposition du Pape François, j’ai, moi-même, été tenté par un certain scepticisme. Celui du « A quoi bon ? ». Mais devant une telle invitation, c’était bien ma foi qui était provoquée. Les disciples de Jésus ont échoué devant la guérison du possédé parce qu’ils n’avaient pas la foi ; et c’est cela qui met Jésus en colère. Avouons que, nous aussi, nous en sommes dépourvus. Devant la demande de notre Pape, interrogeons-nous sur la vitalité de notre foi. Prier et jeûner ne sont pas de pieuses pratiques, mais une incitation à croire qu’ensemble nous pouvons vaincre les forces du mal, nous pouvons inventer les moyens de parvenir à la paix.

Ce billet ne vous arrivera pas avant cette journée de prière et de jeûne, mais peu importe. L’actualité est toujours là. Il y a tellement de moyens de manifester notre solidarité. La prière et le jeûne en sont. Ils nous provoquent et nous invitent à commencer par éradiquer la violence qui sévit en nous et autour de nous. Ceux qui ne savent répondre à la violence que par la violence n’ont que des projets de mort. Prier et jeûner nous situent du côté de la vie et  la Vie est la seule voie qui puisse faire barrage aux forces du mal et de la mort.         

 « Seigneur, viens en aide à mon peu de foi ! »                                                                     

ltsept13_fichiers/cr130.jpg  +Claude, votre frère évêque

Nouvelles…. Pour rester proches

 Après une visite dans le diocèse des Sœurs de Notre Dame du Lac (Burkina Faso), la Supérieure Générale et son Conseil ont décidé d’envoyer une communauté. Trois Sœurs ont été nommées et se préparent à nous rejoindre. Elles sont destinées à prendre le relais des SMNDA (Sœurs Blanches) à Timimoun.  Merci à Sœur Renée (maintenant nommée à la communauté de Ghardaïa) d’avoir prolongé la présence des Sœurs Blanches dans cette oasis pour préparer leur venue. Nous espérons proche le jour de leur arrivée. Mais il nous faut un peu de patience … elle sera notre force.

● La communauté des Pères de Ghardaïa connait de nouveaux changements. Un nouveau stagiaire vient d’y être nommé. Il s’agit d’Alex Gnamassou. Il a fait son noviciat à Samagan, au Burkina Faso, et il est originaire du Togo. Bienvenue dans le diocèse !

● Le P. Krzysztof de Ghardaïa est nommé à Ouargla. C’est là qu’il se consacrera à l’enseignement de l’arabe algérien pour les Pères Blancs et dans la mesure du possible pour d’autres candidats…

● Notre évêque Claude a dû être hospitalisé en France au cours de ses congés en famille pendant une petite semaine pour arythmie cardiaque (fibrillation marquée). Ce n’est pas la première fois… La vigilance lui est recommandée après un équilibrage de son traitement. Il lui faudra se doter d’un ralentisseur... mais le trimestre à venir s’annonce chargé. Juste avant son retour en France, il est passé par Marseille où il a rencontré le P. Raphaël Deillon maintenant nommé à la communauté de St Antoine.

● Ps Meriem de Touggourt a fait une mauvaise chute. Heureusement sans fracture. Elle se remet bien mais devra encore attendre avant de rejoindre sa Fraternité où elle est attendue.

Ps Solange Paule, de Touggourt, après une opération réussie du genou où on lui a fixé une prothèse, doit avoir regagné la Fraternité du Tubet pour sa convalescence. Nous espérons son retour parmi nous en novembre. Nous lui souhaitons une rapide guérison.

Après avoir suivi les deux sessions d’arabe algérien à Ghardaïa avec le P. Ludo, les trois Sœurs de ND de La Salette (Bernadette, Anna et Lalaïna) sont maintenant à El Meniaa. Elles ont pu se ressourcer cet été à ND de La Salette (en France) et goûter un temps de fraîcheur et de repos tout en donnant un coup de main dans des communautés de France. A El Meniaa, elles ont rejoint le P. Georges qui vient de passer un bon temps de retraite à l’Assekrem.

Le P. Alberto Sambusiti est de retour parmi nous. Il vient d’obtenir son récépissé de carte de séjour. Il est rattaché à la communauté des PIME de Touggourt (que nous espérons voir s’agrandir encore), mais chargé de la Paroisse de Hassi Messaoud, où les Srs de l’Immacolata sont, de nouveau, au complet.

 Il est rappelé que nous gardons dans notre programme une Assemblée Diocésaine (Emmaüs 2014) à la fin d’avril 2014.

Une lettre vous parviendra très prochainement pour la préparation à l’Assemblée Interdiocésaine d’octobre 2014. Notre Assemblée Diocésaine s’inspirera de cette démarche.

 Peu à peu les communautés et fraternités se reconstituent après la période de l’été.

A toutes et à tous, bonne reprise !

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Calendrier de Mgr Rault

Septembre 2013

retour à Ghardaïa, Bureau Caritas et Conseil financier., Conseil épiscopal rapproché. Communautés de l'Est , puis

 fin septembre -mi octobre ROME, Conseil pour le 2ème Synode des Eglises d’Afrique. et Conférence des Evêques de la Région d’Afrique du Nord (CERNA)

 

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Images, liens et illustrations de la rédaction du site ADS
Jordanie: Musulmans et chrétiens invités à
combattre ensemble l'extrémisme et le terrorisme
Sommet d' Amman sur "les défis des chrétiens arabes"

Jordanie: Musulmans et chrétiens invités à combattre ensemble l'extrémisme et le terrorisme
Fin du Sommet d'Amman sur "les défis des chrétiens arabes"
JORDANIE - Début du Sommet sur la condition des chrétiens au Moyen-Orient
(édition du 3 septembre 2013)
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à l'initiative de la monarchie hachémite
 Début du Sommet sur la condition des chrétiens au Moyen-Orient le 3 septembre 2013
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Que se sont dit le Pape François et le Roi de Jordanie ?
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JORDANIE - Début du Sommet sur la condition des chrétiens au Moyen-Orient

Amman (Agence Fides) – C’est sur fonds de tragédie syrienne qu’a débuté le Sommet international convoqué à Amman par la monarchie hachémite, sommet qui porte sur les défis à relever par les chrétiens arabes au Moyen-Orient. La rencontre – qui voit la participation de plus de 70 Patriarches, Evêques, délégués patriarcaux, prêtres, religieux et laïcs représentant l’ensemble des Eglises et communautés ecclésiales présentes au Moyen-Orient – entend tracer les perspectives futures de la présence chrétienne dans la région face aux nombreuses urgences et difficultés (guerres, enlèvements, attentats, profanations) qui poussent en particulier les jeunes chrétiens à quitter leurs patries d’origine pour émigrer en Occident.
Le Roi Abdullah II de Jordanie avait mentionné le Sommet lors de la récente audience que lui a accordé le Pape François, le 29 août dernier. Le caractère singulier de cette initiative réside dans le fait que cette rencontre sur la condition des chrétiens au Moyen-Orient est convoquée par la monarchie descendant de la famille du prophète Mahomet, qui revendique sa fonction de dynastie protectrice des lieux saints de l’islam. Le principal commanditaire de la rencontre est le Prince Ghazi ben Muhammad, conseiller du Roi pour les questions religieuses et culturelles. « Le Moyen-Orient est le berceau du Christianisme – peut-on lire dans le texte de la présentation du colloque – mais les événements récents ont placé les communautés chrétiennes de la région face à de graves défis ». Le but du sommet est d’étudier de manière détaillée les problèmes et de suggérer des solutions permettant de sortir de cette phase d’urgence de manière à « garantir, si Dieu le veut, la sécurité et la pr ospérité du Christianisme au Moyen-Orient, reconnu comme une partie indélébile et essentielle de la riche mosaïque locale ». Les participants à la rencontre sont appelés à se confronter pendant deux jours dans le cadre de différentes sessions d’étude dédiées aux récentes évolutions de la situation en Egypte, en Syrie, en Irak, en Jordanie et en Palestine. Au Sommet participent notamment S.Em. le Cardinal Jean-Louis Tauran, Président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, S.Em. le Cardinal Théodore Edgar McCarrick, Archevêque émérite de Washington, le Patriarche de Jérusalem des Latins, S.B. Fouad Twal, le Patriarche grec orthodoxe de Damas, Yohanna X al-Yazigi et les Patriarches grec orthodoxe et arménien orthodoxe de Jérusalem, Teophilos III et Nourhanne Maniougan. (GV)
 (Agence Fides 03/09/2013)
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Jordanie: Musulmans et chrétiens invités à
combattre ensemble l'extrémisme et le terrorisme

Fin du Sommet d'Amman sur "les défis des chrétiens arabes"  

Amman, 5 septembre 2013 (Apic) Musulmans et chrétiens ont été invités à combattre ensemble l'extrémisme, le terrorisme et la violence, lors d'une importante réunion rassemblant quelque 70 patriarches, délégués patriarcaux, évêques, prêtres et autres responsables des communautés chrétiennes de la région, les 3 et 4 septembre 2013 à Amman, la capitale de la Jordanie. Cet échange s'est tenu à l’initiative du roi Abdallah II de Jordanie.
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Voulu par le souverain jordanien, ce sommet intitulé "les défis des chrétiens arabes", a permis à l’ensemble des représentants des diverses communautés chrétiennes de tous les pays de la région moyen-orientale de s’exprimer et de bénéficier d’une tribune médiatique sans précédent dans le monde arabe en cette période particulièrement troublée.

"Le terrorisme n'a pas de religion"
Les responsables chrétiens ont souligné qu'il y avait une nécessité urgente de faire savoir que les chrétiens arabes ne dépendent pas "d'agendas politiques" et de la vision qu'a l'Occident de la région du Moyen-Orient, peut-on lire le 5 septembre dans le quotidien jordanien anglophone en ligne "The Jordan Times".
Ils ont relevé que "le terrorisme n'a pas de religion", insistant sur le fait que musulmans et chrétiens devraient se lever ensemble face à tous les appels ou les groupes qui promeuvent le radicalisme religieux et l'étroitesse d'esprit, alors que la pluralité dans le monde arabe est l'un de ses plus forts atouts. L'occupation par Israël et l'activité permanente de colonisation des territoires palestiniens est une cause de violence et d'extrémisme dans la région. Elles sont susceptibles de conduire au radicalisme et à la violence dont les chrétiens sont devenus victimes dans certains pays arabes, relève "The Jordan Times".

               Theophilos III, patriarche orthodoxe de Jérusalem et de toute la Palestine, a souligné pour sa part que la coexistence est "l'essence de la vie dans la région". Il a insisté sur le fait que les chrétiens arabes étaient natifs de la région, notant que la menace ne vient pas de la diversité mais de la violence et de l'extrémisme, et des tentatives de porter atteinte à la liberté de culte. Pour le patriarche orthodoxe, c'est le dialogue, et non la guerre ou la violence, qui sont la clef de la résolution des conflits dans la région.
Parmi les personnalités présentes, le cardinal Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, représentait le Saint-Siège. Le patriarche grec-orthodoxe d’Antioche, Yohanna X al-Yazigi, ainsi que le patriarche latin de Jérusalem Fouad Twal, ont également participé ce sommet. Mgr Fouad Twal s'est dit reconnaissant au roi Abdallah et à son frère, le prince Ghazi, conseiller pour les affaires religieuses et les droits culturels, d’avoir invité les chrétiens à venir à Amman. "Le roi de Jordanie et la famille hachémite ont le titre de custode des Lieux Saints musulmans et des Lieux chrétiens du patriarcat grec-orthodoxe", rappelle le patriarche latin de Jérusalem.

Les chrétiens de la région vivent dans l'angoisse
"Nous avons tellement besoin de cela: nous sommes dans un moment critique, nous vivons dans l’angoisse. L’appel du roi Abdallah est complètement en notre faveur", a-t-il déclaré à Radio Vatican.
"Le roi de Jordanie est de notre côté, il n’y a aucun danger. Nous tous, les patriarches, nous avons eu le courage de parler de tous les défis, de parler de modifier la Constitution des pays arabes disant que la charia (le droit islamique, ndr) et le Coran en sont à l’origine, de demander des amendements pour que les chrétiens se sentent chez eux, se sentent citoyens comme tous les autres, avec tous les devoirs et les droits inhérents, d’obtenir l’accès aux grands médias pour les chrétiens comme pour les autres, ce qui ne leur est pas accordé au Proche-Orient".

Le courage d’exprimer les problèmes publiquement

Le patriarche Fouad Twal salue le fait que les participants ont ainsi eu "le courage de dire les choses que nous avons tenues dans notre cœur pendant tant d’années, sans avoir eu le courage de le dire en public".
"J’espère maintenant que cela va passer dans les médias, que cela va arriver dans les écoles". Les chefs des Eglises d’Orient ont ainsi exprimé au grand jour leurs inquiétudes et leurs espoirs. Si, comme le rappelle Fouad Twal, les chrétiens réussissent à trouver l’oreille des responsables musulmans, il reste encore à toucher la base, "la rue, l’opinion publique". "Cela demande toute une éducation, un programme dans les écoles, une collaboration entre les églises et les mosquées, mais ce n’est pas si facile", reconnaît le patriarche latin de Jérusalem.

La protection des droits des chrétiens dans le cadre des conflits à matrice religieuse qui déchirent le Moyen-Orient "n’est pas une question de courtoisie, mais un devoir", parce que "les chrétiens arabes ont joué un rôle clef dans la construction des sociétés arabes et dans la défense des justes raisons de notre nation", avait déclaré le roi Abdallah II de Jordanie aux participants de la conférence d'Amman intitulée portant sur "les défis des chrétiens arabes".
(apic/radvat/fides/be)

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