Amis du Diocèse du Sahara (ADS)
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le 18 mai 2010


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Dans le jardin familial de Champigny

Claude Giraud reçoit Mgr Rault,
en juillet 2007sur fond de roses (des sables!!!)

A l'invitation des Pères Jérôme Gavois, curé de paroisse à Sainte-Bernadette et administrateur de Saint-Saturnin de Champigny et Alain DUTERTRE, responsable du secteur paroissial de Champigny sur Marne,

Mgr Claude RAULT, évêque du Diocèse du Sahara concélébrera la messe

 Samedi 19 juin 2010 à 18h
en mémoire de Claude GIRAUD (+ 2008) et de sa famille
en l' église St Saturnin de Champigny sur Marne

Messe des familles, donc avec des enfants - Claude a longtemps oeuvré dans le scoutisme - ce sera une belle occasion de transmettre aux nouvelles générations ce qu’a pu vivre au Sahara cette femme chrétienne, engagée au service des démunis, originaire de Champigny.

Vous êtes invités à participer ou à vous unir d'intentions, à cette messe.
Un rafraichissement sera servi à l'issue de cette messe.

Eglise St Saturnin, 2 rue de l' Eglise - 94500 CHAMPIGNY SUR MARNE  ( RER A Champigny sur Marne)
Madeleine DELBRËL, Claude GIRAUD, "Mademoiselle" ou "Keltoum", et le Diocèse de Créteil
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les 100 ans de la naisssance de Madeleine Delbrêl fêtés par le diocèse de Créteil
l' occasion pour le Diocèse  de célébrer , dans la prière universelle, son universalité  au travers quelques chrétiens originaires du diocèse, répartis sur les 5 continents:
Pour le continent africain , c'est Claude Giraud, appelée "Kelthoum "
- résidant à Ghardaïa qui est citée...
Pour plus sur Claude GIRAUD, cliquez sur le texte
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Sur Madeleine DELBRÊL
Madeleine Delbrêl, née le 24 octobre 1904 à Mussidan en Dordogne et décédée le 13 octobre 1964, était une mystique chrétienne française, assistante sociale, essayiste et poétesse.
Elle est née en 1904 dans une famille indifférente à la religion. À l'âge de dix-sept ans, sa profession d'athéisme est radicale et profonde mais, en trois ans, suite à la rencontre d'un groupe d'amis chrétiens et à l'entrée chez les dominicains du garçon qu'elle aimait, elle prend en considération la possibilité de Dieu. Cette démarche, qu'elle fonde sur la prière et la réflexion aboutit à la foi vers l'âge de vingt ans.
Assistante sociale très active, elle travaille dans la banlieue ouvrière, à Ivry-sur-Seine, où œuvre une municipalité communiste. Elle se confronte alors avec l'athéisme marxiste, n'hésitant pas, à contre-courant, à annoncer l'Évangile. En matière de travail social, elle rappelle la nécessité de développer des actions collectives en vue de faire évoluer les politiques sociales. Elle écrira en 1937 : « Il est peut-être plus touchant de visiter, dans sa journée, cinq ou dix familles nombreuses, de leur obtenir à grand renfort de démarche telle ou tel secours ; il serait sans doute moins touchant mais plus utile, de préparer le chemin à tel texte légal qui améliorerait l’état familial toutes les familles nombreuses connues ou inconnues de nous1. »
Ses écrits manifestent des talents poétiques et surtout une profonde vie mystique. Elle est pour certains l'une des personnalités spirituelles les plus importantes du xxe siècle. La cause en béatification de Madeleine Delbrêl a été introduite à Rome en 1990 par Monseigneur François Frétellière, ancien évêque de Créteil. Le postulateur est le père Jean Guéguen.
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BILLET MENSUEL MAI 2010

Bien chers amis,

« Est-ce que l’Eglise n’a pas échoué en Algérie puisque les Algériens semblent trouver de meilleures réponses à leurs attentes dans les mouvements salafistes et évangéliques » ?

    Cette question, posée par un atelier  lors notre dernière Session Diocésaine, a été retenue pour être portée en Assemblée. Sous cette forme, elle apparaît à la fois provocante mais opportune, discutable mais à discuter, gênante ou libérante, hors de propos ou tout à fait légitime.
Elle ne peut être traitée comme si notre Eglise était une société de propagande faisant son bilan afin de mieux affiner sa campagne publicitaire. « Changeons de méthode ! »… non, ce ne peut-être de l’ordre de la tactique!
Elle ne peut être retenue si notre mission est  d’aligner des chiffres sur les colonnes des registres de catholicité… que je dois envoyer ces jours-ci à la Congrégation Romaine compétente. Dans ce cas, il ne s’agirait pas d’échec mais de faillite. Secouons la poussière de nos sandales et allons voir ailleurs !
Elle peut cacher une image uniforme de la mission qui demeure tenace, dissimulant quelque frustration de voir fleurir d’autres groupes religieux, qu’ils soient chrétiens ou musulmans, alors que, disons-le, numériquement, dans la compétition… nous ne faisons pas le poids et ne pouvons prétendre à aucune médaille sur le podium !
    Je retiens cette question pour vous partager ce qu’elle me suggère dans mon service de pasteur ici et maintenant.
Qu’y répondre alors? D’abord que nous ne cultivons pas l’échec, nous sommes envoyés pour « porter du fruit, et un fruit qui demeure » (cf. Jn 15,16). Et je le crois, nous en portons ! Alors… notre « réussite » est-elle du même ordre que celle de sociétés religieuses qui font nombre, tout en essayant de répondre à certaines attentes de nos contemporains ?
Ce questionnement provocateur me fait rejoindre le doute qui habitait Jean Baptiste. Arrêté par Hérode, il croupissait dans sa prison : N’avait-il pas échoué ? Ne s’était-il pas trompé en désignant Jésus comme le Messie à venir ? Il lui avait d’ailleurs fait demander : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? » (Mt 11,3). Et Jésus lui avait renvoyé la balle : « Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez : les aveugles voient et les boiteux marchent, les lépreux sont guéris et les sourds entendent, les mort ressuscitent, et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. Et heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute » (Mt 11,4-6).
Mais, dites, Jésus lui-même n’a-t-il pas échoué ? « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »(Mt 27,46) a été l’un de ses grands cris sur le gibet. Où donc étaient les foules qui le suivaient dans la liesse et qui maintenant réclamaient sa mort,  parce qu’il avait refusé de répondre à certaines de leurs attentes.

       Recadrons cette question dans la perspective de notre vie diocésaine. De fait, ailleurs, des choses se passent, très discrètes mais loin d’être négligeables. Elles méritent toute l’attention des pasteurs et des chrétiens concernés et aussi la nôtre, car nous pouvons, un jour, être nous aussi impliqués par cette nouveauté. Mais n’est-il pas bon de revenir à ce qu’aujourd’hui il nous est donné de voir ? Le Royaume de Dieu est à l’œuvre autour de nous « : …les aveugles voient et les boiteux marchent, les lépreux sont guéris et les sourds entendent, les mort ressuscitent, et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres ». Dans cet aujourd’hui qui est le nôtre, soyons plus que jamais une Eglise au service de ce Royaume, où l’Esprit nous précède, et aussi où nous avons la joie d’en être acteurs.  Je crois que dans la réponse donnée par Jésus à Jean Baptiste, chacun et chacune de nous peut reconnaître l’œuvre de l’Esprit. A Sa lumière, nous pouvons le dire : des aveugles voient, des boiteux marchent, des lépreux sont guéris, des morts ressuscitent, et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. Ces signes-là ne trompent pas. Oui, le Royaume de Dieu est parmi nous, même si la forme qu’il prend aujourd’hui n’est pas celle que nous attendons. Et si je me trompe, je me pose sérieusement la question :

« L’Esprit Saint lui-même n’aurait-il pas échoué ? »
  +Claude, votre frère évêque.

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Nouvelles…. Pour rester proches


    Notre Assemblée Diocésaine annuelle a pris la forme d’une Session, préparée depuis plusieurs mois sur le thème « Culture, Religion et Foi ». Les 29 et 30 avril, et le 1er mai, nous avons travaillé sur ce sujet, tout en l’ayant largement débordé. Le travail avait déjà été préparé par le P. Miguel tout au long de l’année. Nous avons bénéficié de l’apport du P. Etienne Renaud (de Marseille), et du P. Jean Toussaint (d’Alger). Nous étions un peu plus que soixante, d’une quinzaine de nationalités, venus de tous les points du Diocèse. Le thème convenait aussi bien à notre diversité qu’aux défis de notre monde, proche ou lointain.
Les retrouvailles fraternelles, les célébrations vivantes et chantantes, la bonne humeur des soirées et le succès de la conférence publique du jeudi après-midi, font également partie du bonheur de cette session.

   
    En prévision de faire leur noviciat dans notre Diocèse, nous accueillons cinq nouvelles Petites Sœurs de Jésus. Présentement deux sont à Touggourt, Giulia, italienne et Eva, Slovaque, une à El Abiodh, Anne-Pierre, française et deux à Beni Abbès, Anna Jana, polonaise et Jasmin, allemande.  Elles vont prochainement faire leur retraite d’entrée en Noviciat, retraite animée par le fr. Henri. Et c’est la Pte Sr Henia, que nous connaissons bien, qui est chargée d’animer ce Noviciat. Elle avait déjà exercé ce service en Pologne. Eva et Giulia  étaient présentes à la session diocésaine.
   
    Nous avons eu la joie d’accueillir Sr Christiane Barcelo, venue renforcer la communauté des Sœurs Maristes d’Adrar. Elle a beaucoup œuvré dans le Diocèse d’Alger auprès des femmes artisanes, et elle mettra ses talents au service de celles d’Adrar. Présente à notre Session Diocésaine, nous lui avons souhaité la bienvenue !
   
    La Communauté des Sœurs Blanches de Ghardaia vient de recevoir une nouvelle compagne, Sr Bernadette Djekoye originaire du Tchad. Nous accompagnons Sr Anastasie, qui va reprendre des études… avec regret, mais un grand merci d’avoir pendant trois ans servi dans notre Diocèse.
   
    Le P. Bonaventura va lui aussi nous quitter pour un temps d’études au Caire… mais ce sera au cours de l’été, qu’il passera encore parmi nous en grande partie. Chargé de la paroisse de Ghardaïa, il va laisser un vide, mais sa charge sera vite réattribuée!

    Petit Frère Tahar revient à Tamarasset ; avec lui nous nous réjouissons de ce que la santé du petit frère Abdallah soit en nette amélioration. Le Père Antoine Chatelard est en Europe pour un temps assez long.

    La Maison Diocésaine « Dar Keltoum » a vu beaucoup de monde passer ces derniers temps, grâce à l’accueil de Marie-Bernadette (elle a pu aussi recevoir des membres de sa famille), toujours attentive à l’accueil, mené de front avec le travail au Secrétariat. Elle a accepté de garder le relais jusqu’à la fin de juin.

    Notre frère évêque Claude a eu la joie d’accueillir l’une de ses sœurs et son mari, et un couple qui avait déjà passé de belles heures en Algérie. L’accueil reçu a vérifié que la qualité de l’amitié ne passe pas avec le temps.

    Le Père Felix est actuellement à Rome, il représente l’Algérie à la réunion annuelle des Œuvres Pontificales Missionnaires.

Actuellement  se tient à Rome le chapître général de l’Institut des Missionnaires d’Afrique (les Pères Blancs). José-Maria , provincial, y participe avec un délégué qui est Simon de Sfax.

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Calendrier de notre évêque (mai - juin 2010)

1-2 mai : fin de notre Session Diocésaine.
3-31 mai: Ghardaïa et visites pastorales. Temps de Retraite.
3 juin : Conseil élargi
4 juin : Conseil financier. Bureau culturel.
mi-juin : visites pastorales
puis départ pour Alger, et rencontres en France.
Retour le 6 août




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