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Edition du 22 novembre 2016
   Journée de pèlerinage et de célébration à Bel Bachir, près de la tombe du Bienheureux frère Charles. BILLET NOVEMBRE 2016
En guise de billet mensuel, nous vous transmettons le mot d’ouverture de notre Assemblée Diocésaine que notre évêque a pu nous faire parvenir de sa chambre d’hôpital à Paris. Grâce aux membres du Conseil et grâce à Luc, il a pu chaque jour recevoir des nouvelles de son déroulement, avec quelques photos qu’il a beaucoup appréciées. Merci de l’avoir soutenu tout au long de sa maladie. Il regrette de n’avoir pas pu écrire le billet d’octobre, et s’excuse du retard de celui-ci. Bonne lecture. Bien chers amis. Je vous écris de « l’Auberge du Samaritain… », du moins du lieu où il a déposé cet inconnu mal en point trouvé au bord du chemin. Il m’est donc facile de vous rejoindre à travers cette parabole qui nous allons suivre tout au long de ces quatre journées. Sans mal, j’imagine les espaces que vous avez parcourus pour venir à cette Assemblée qui chaque année marque la vie de notre communauté diocésaine. Absent de corps, mon esprit et ma prière ne vont cesser de vous rejoindre. Je remercie l’équipe de préparation qui s’est mise au travail depuis plusieurs mois, rivalisant d’imagination pour nous permettre de continuer d’aller de l’avant. Je n’ose citer personne pour ne pas faire d’oubli, mais vous êtes à même de mesurer le travail accompli. Je vous remercie d’être venus. Votre présence signifie la dimension universelle de notre Église, et dans la diversité des vocations et dans son internationalité. C’est une grâce de pouvoir montrer à travers ce que nous sommes toute la dimension de l’Évangile et de la Charité du Christ. C’est à travers cette Charité que vous manifestez que l’Amour de Dieu n’a pas de frontière. Si Jésus a raconté la parabole du Samaritain, c’est pour bien montrer que ceux que nous pourrions croire « du dehors » sont aussi capables de manifester le caractère universel de l’Amour et de la Miséricorde. Si notre Communauté Diocésaine ne peut pas se reposer sur le socle d’une communauté locale issue de ce peuple, nous avons à en prendre note ! Certains pourraient être tentés devant cet horizon encore fermé de secouer la poussière de leurs sandales, mais ce n’est pas notre option. Nous somme prêts à vivre notre vocation ici et maintenant parce que nous avons la certitude que Dieu nous veut là. A nous de déchiffrer les « signes des temps » d’une communauté ecclésiale, de disciples de Jésus présents en toute gratuité. Notre vocation s’inscrit dans l’aujourd’hui de Dieu, d’un Dieu maître du temps et de l’avenir. Elle s’inscrit dans une marche commune à la suite de Jésus dans nos vocations diverses animées par la Charité qui nous presse. C’est pour cette raison que nous avons voulu qu’aucune vocation vécue ici ne soit oubliée, y compris celle de notre humble quotidien. Par notre vie personnelle et communautaire nous participons à la croissance du Royaume de Dieu. Nos cœurs éveillés nous font regarder au dehors de nous, avec cette surprise de deviner l’Esprit à l’œuvre bien au-delà de nos frontières. Et voilà la matière première de nos Eucharisties : recueillir en nos mains ces signes du Royaume en croissance surtout chez les plus petits, et les offrir pour qu’ils puissent revêtir une dimension d’Éternité. Bien chers tous et toutes, non pas du haut de ma dune, mais du creux de mon lit d’hôpital, je me permets d’ouvrir cette Assemblée dans la certitude qu’avec ou sans moi et à travers vous… Dieu fera ce qu’Il a à faire… et qu’Il le fera très bien ! Je vous
demande seulement de prier pour moi – ce que
vous faites si bien. Et je vous bénis.
Nouvelles…. Pour rester proches * Notre évêque Claude nous donne quelques nouvelles de son bilan qui est encourageant mais ne lui donne pas encore le feu vert pour le retour. Il doit refaire vers le 12 décembre un contrôle plus poussé mais en hospitalisation de jour. A cette issue il espère “gagner” son billet d’avion pour Ghardaia. Il remercie tous ceux et celles qui lui envoient des messages de prière et d’encouragement... regrettant bien sûr de ne pouvoir toujours leur répondre. Il reste proche du Diocèse et de tous les amis. Le Père Felix est en soins médicaux en Espagne, et ne peut pas encore envisager un retour immédiat. Il attend lui aussi le verdict de la « Faculté ». * En l’absence de l’évêque et du vicaire général, merci de vous adresser à Bertrand Gournay qui prend la relève et reste en contact avec eux. Marie est elle aussi disponible pour vous répondre, ainsi que Jean-François. Mais notre évêque commence à pouvoir reprendre du service, même modestement, vous pouvez correspondre avec lui. Il fera de son mieux pour répondre aux courriels, quitte à transmettre aux responsables sur place. * Nous avons dit au revoir, et merci pour leurs présence et mission dans le Sahara, à ps Marie-Agnès de Cussac, qui a vécu et travaillé de longues années à Tamanrasset : elle rejoint une fraternité en France ; ps Anne-Bénédicte Ophoff, repartie dans le nord de l'Algérie après un séjour à Beni Abbès ; Hortance Ntakwinja, stagiaire SMNDA à Ghardaia, qui va faire son noviciat au Burkina Faso. Une bonne route à toutes les trois. * Pedro est arrivé : le père Jean-Pierre Langlois, prêtre Fidei Donum du diocèse de Montréal au Canada, est maintenant installé, depuis le 11 octobre, comme curé de Tamanrasset. Il peut profiter d'une bonne période d'un climat acceptable pour faire connaissance avec les gens et la région, avant d'affronter la chaleur au printemps prochain !
* Et nous accueillons les sœurs Danielle Lorenzoli et Maria Angeles Yaniz Rubio, SMNDA, qui intègrent la communauté de Ghardaia. Bonne arrivée ! * Le pf Zbéchek de l'Assekrem est en ce moment en Pologne, et doit y passer tout le mois de décembre afin de s'occuper de son père pendant l'hospitalisation de sa mère. Il sait que nous pensons à lui. * Sr Patricia Stowers, que beaucoup ont connue, a fait son Passage dans la nuit du 11 au 12 octobre à Ste Foy les Lyon (France). Elle avait passé plusieurs années à Adrar, qu’elle a dû quitter en fin 2012. Après un service de sa Congrégation comme Supérieure Générale (Soeurs Missionnaires Maristes), elle avait voulu retrouver ses Soeurs en Algérie plutôt que de retourner dans les Îles du Pacifique où elle a vu le jour. C’est ainsi qu’après un séjour à la maison de Ben Smen à Alger, elle a rejoint la communauté d’Adrar. Je l’avais rencontrée la première fois à Rome alors qu’elle était Supérieure Générale et beaucoup appréciée pour son humanité et la qualité de son écoute. Elle a pu mettre au service de beaucoup son don de conseil, de vraie sagesse, sans jamais empiéter sur la liberté de l’autre. Avenante, joyeuse, elle n’avait rien perdu de sa culture, et elle aimait lors de nos rencontres diocésaines, se parer de fleurs et danser sur un bel air de son pays d’origine. A Adrar, elle donnait des cours d’anglais et mettait aussi en œuvre ses dons de relation et de conseil. Après son départ d’Adrar, elle est venue à la communauté de Sainte-Foy-lès-Lyon, en charge de la maison des aînées, et assez vite elle s’est vue confier la responsabilité de la Province des SMSM. C’est peu après que s’est déclarée cette maladie cancéreuse qui peu à peu l’a acheminée vers sa Pâque. Elle était prête. J’avais pu correspondre parfois avec elle par Skype, et elle gardait une étonnante lucidité, jusqu’au moment où elle a dû garder la chambre puis le lit. Elle s’est éteinte dans la nuit du 11 au 12 octobre, bien entourée de ses sœurs et inhumée dans le petit cimetière de sa congrégation. Ceux et
celles qui l’ont connue garderont le souvenir
d’une femme qui, comme me l’a écrit une amie,
“ avait un équilibre qui remettait tout en
place! Quelle ouverture et quelle humanité!” * L'assemblée diocésaine du Sahara s'est déroulée du 25 au 28 octobre à Ghardaia, rassemblant 47 diocésains et 4 invités (dont deux anciens diocésains !). Elle s'est vécue en l'absence de notre évêque, mais pas sans lui. Mis en forme par ps Anna Loan et ses séances de gym orientale, nous avons marché au rythme de l'âne du Samaritain ; en effet les trois journées d'assemblée à Ghardaia nous ont permis de travailler dans l'esprit de la parabole : Et qui est mon prochain ? (l'état des lieux) ; Il le vit et fut pris de pitié (le sens de ce que nous vivons) ; Va et toi aussi fais de même (le temps des projets). Nous nous sommes regroupés suivant les missions auxquelles nous étions appelés : la culture, la prison, la migration, le handicap, la vie quotidienne, et avons avancé ensemble, en partageant nos réussites et nos difficultés, nos joies, et nos souffrances, nos projets aussi. Une lettre finale a été rédigée ; elle sera remise à notre prochain évêque, lorsqu'il viendra. Puis
des ânes modernes nous ont emmenés
jusqu'à El Meniaa, où nous avons vécu
une journée de pèlerinage et de
célébration à Bel Bachir, près de la
tombe du bienheureux frère Charles. Et
nous avons refermé la porte de la
Miséricorde, en partant vivre la
miséricorde de Dieu, qui n'a pas de fin,
dans nos lointains lieux de mission ! 
Calendrier
de Mgr Rault
Décembre
2016 =====================================================================
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Charles De
Foucauld : Commentaires sur l’Evangile selon
saint Matthieu Mt 24, 37-44 |
| de
la Rédaction
du site *****
& dans la région de Biskra aujourd'hui le Sahara algérien, el dorado de la tomate ( transmis par le Père Pillet) |
+Claude,
votre
frère évêque.
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