Amis du Diocèse du Sahara (ADS)
Accueil/sommaire
**************************************
Site : http://www.eglise-catholique-algerie.org                                              Site ADS : http://amisdiocesesahara.free.fr

juillet 2013
****
de la rédaction  du site ADS
le Pape François à Lampedusa, le 8 juillet 2013

À Lampedusa, le pape François fustige « l’indifférence »
Homélie du pape François à Lampedusa
Lampedusa, porte de l’espoir pour les migrants
Pages du site ADS sur l'immigration africaine

ltjuil13_fichiers/papelampedusa.jpg
le 8 juillet 2013
A Lampedusa, le pape François fustige "l'indifférence" du monde au sort des migrants

lampedusa_fichiers/lacroix45.jpg
À Lampedusa, le pape François fustige « l’indifférence »
Sur l’île sicilienne, « porte de l’Europe » pour des milliers d’immigrés, le pape François a lancé, lundi 8 juillet, un vibrant appel à la solidarité.


lampedusa_fichiers/papelampedusabaton.jpg

Le pape François, lors de la messe à Lampedusa, lundi 8 juillet, avec un bâton pastoral fait dans le bois des bateaux sur lesquels les migrants tentent de traverser la Méditerranée.

Ce premier déplacement hors de Rome, marqué par une grande sobriété, se voulait un signe adressé à la communauté internationale.

De mémoire de vaticaniste, on n’avait pas vu depuis longtemps un déplacement pontifical marqué par une telle improvisation, profondément émouvante et en même temps joyeuse.« Modestie et sobriété » étaient les mots d’ordre donnés par le pape François lui-même pour son premier déplacement hors de Rome depuis son élection, le 13 mars. Celui-ci avait été décidé à peine une semaine auparavant, au vu des informations faisant état de nouveaux débarquements massifs d’immigrés, dont plusieurs, à nouveau, y ont laissé la vie.

À Lampedusa, île sicilienne « porte de l’Europe » pour des dizaines de milliers d’immigrants nord-africains, à 138 km des côtes de Tunisie, alors que près de 300 personnes avaient encore débarqué la veille sur ces côtes, le pape a voulu « pleurer sur les 20 000 morts » anonymes qui ont payé de leur vie, depuis vingt ans, leur passage en Méditerranée vers un monde meilleur pour eux et leur famille.

À cette occasion, le pape François a de nouveau rompu le protocole. Ni le ministre de l’intérieur Angelino Alfano (pourtant sicilien), ni le cardinal Angelo Bagnasco (pourtant président de l’épiscopat italien), ni même le cardinal sicilien Paolo Romeo (pourtant président de l’épiscopat sicilien) n’ont été admis à l’accompagner. Sa suite a été ainsi réduite au strict minimum de cinq personnes.


« ENSEMBLE, AUJOURD’HUI, NOUS PRIERONS LES UNS POUR LES AUTRES. ET AUSSI POUR CEUX QUI NE SONT PAS LÀ »
Entrant dans le port de Lampedusa à bord de la vedette des garde-côtes qui, habituellement, hissent à leur bord les migrants épuisés, le pape a d’abord lancé à la mer une couronne mortuaire, en hommage aux migrants inconnus dont la Méditerranée a été la dernière demeure. Peu avant, les marins lui avaient montré des images de leur travail : réfugiés agrippés à leur bastingage, débarquements nocturnes sur les côtes battues par les tempêtes…

Sur le quai, il a brièvement remercié les habitants de l’île pour leur accueil, puis, s’adressant à une quarantaine de migrants présents, dont plusieurs mineurs qu’il a longuement salués avec chaleur, il leur a dit : « Ensemble, aujourd’hui, nous prierons les uns pour les autres. Et aussi pour ceux qui ne sont pas là. »

Puis, en arabe, les uns et les autres lui ont expliqué comment ils avaient été victimes des trafiquants, et pourquoi ils attendent de l’aide des pays européens. L’arrivée du pape sur le modeste stade de l’île, à bord d’une papamobile improvisée – un 4 x 4 prêté par un habitant –, s’est faite dans un désordre absolu, où la joie des 10 000 personnes présentes le disputait à l’émotion.

« L’ÉGLISE EST À VOS CÔTÉS DANS LA RECHERCHE D’UNE VIE PLUS DIGNE POUR VOUS ET VOS FAMILLES »
Au début de la messe, vêtu de violet, couleur liturgique de la pénitence et du Carême, le pape a encensé l’autel, lui-même construit avec les restes d’une de ces barques de fortune qu’on peut encore voir échouées au fond du port de Lampedusa. Son bâton pastoral, lui aussi, était fait du bois des barques de réfugiés. Tout comme le calice avait lequel il a célébré l’Eucharistie, et l’ambon d’où l’Évangile a été proclamé.

Sur une petite estrade, à peine abritée de l’ardent soleil sicilien par trois modestes voiles de pêcheurs, le pape a lu une vigoureuse homélie écrite à la première personne. Il a chaleureusement remercié les 6 000 habitants, pour la solidarité dont ils ont fait preuve, notamment lorsque près de 50 000 immigrants ont abordé leurs rivages en 2011, à la suite de l’éclosion des printemps arabes. La maire, Giuseppina Nicolini, et le curé, le P. Stefano Nostasi, ont été heureux de cette reconnaissance de leur île comme épicentre de solidarité.

Puis le pape s’est adressé aux « chers immigrés musulmans » pour qui débute ce soir le jeûne du Ramadan « avec l’espérance d’abondants fruits spirituels » : « L’Église est à vos côtés dans la recherche d’une vie plus digne pour vous et vos familles. ». Enfin, autour des deux questions bibliques, « Adam, où es-tu ? » et « Où est ton frère ? », le pape s’est indigné à plusieurs reprises de la « mondialisation de l’indifférence ».

« LAMPEDUSA DOIT ÊTRE UN PHARE POUR LE MONDE ENTIER »
À son tour, l’évêque du lieu, Mgr Francesco Montenegro a expliqué : « Sur cette île, nous revivons les pages de l’Exode : l’esclavage, le passage de la mer, la traversée du désert, la terre promise, le rêve de liberté. » L’ensemble de la célébration a été marqué d’une grande simplicité. À son issue, le pape François a remercié à nouveau les habitants de l’île pour leur « exemple d’amour, de charité d’accueil. » « Lampedusa doit être un phare pour le monde entier, a-t-il poursuivi. Que nous ayons le courage d’accueillir ceux qui cherchent un monde meilleur. Merci pour votre tendresse. »

Cette matinée restera assurément comme un acte fondateur de ce pontificat naissant. Ne cessant, depuis son élection – et encore ce week-end devant les 6 000 séminaristes réunis à Rome pour l’Année de la foi, – de fustiger une trop grande richesse de l’Église, un certain carriérisme clérical, le pape François ouvre patiemment un nouveau sillon, dont la référence ultime reste la pauvreté évangélique, à l’image du saint d’Assise dont il a choisi le patronyme.


FRÉDÉRIC MOUNIER, à Rome

lampedusa_fichiers/lacroix45.jpg
Homélie du pape François à Lampedusa


Sur l’île sicilienne, « porte de l’Europe » pour des milliers d’immigrés, le pape François a lancé, lundi 8 juillet, un vibrant appel à la solidarité.

Immigrés morts en mer, dans ces bateaux qui au lieu d’être un chemin d’espérance ont été un chemin de mort. Ainsi titrent des journaux. Il y a quelques semaines, quand j’ai appris cette nouvelle, qui malheureusement s’est répétée tant de fois, ma pensée y est revenue continuellement comme une épine dans le cœur qui apporte de la souffrance. Et alors j’ai senti que je devais venir ici aujourd’hui pour prier, pour poser un geste de proximité, mais aussi pour réveiller nos consciences pour que ce qui est arrivé ne se répète pas. Que cela ne se répète pas, s’il vous plaît !
Mais tout d’abord, je voudrais dire une parole de sincère gratitude et d’encouragement à vous, habitants de Lampedusa et Linosa, aux associations, aux volontaires et aux forces de sécurité, qui avez montré et montrez de l’attention aux personnes dans leur voyage vers quelque chose de meilleur. Vous êtes une petite réalité, mais vous offrez un exemple de solidarité ! Merci !

Merci aussi à l’archevêque Mgr Francesco Montenegro pour son aide, son travail et sa proximité pastorale. Je salue cordialement le Maire, Mme Giusi Nicolini, merci beaucoup pour ce qu’elle a fait et fait. Je désire me tourner en pensée vers les chers immigrés musulmans qui commencent, ce soir, le jeune du Ramadan, avec le vœu d’abondants fruits spirituels. L’Église vous est proche dans la recherche d’une vie plus digne pour vous et vos familles. À vous : (oshià) !

Ce matin, à la lumière de la Parole de Dieu que nous avons écoutée, je voudrais proposer des paroles qui surtout provoquent la conscience de tous, poussent à réfléchir et à changer concrètement certaines attitudes.

« Adam, où es-tu ? » : c’est la première demande que Dieu adresse à l’homme après le péché. « Où es-tu, Adam ? ». Et Adam est un homme désorienté qui a perdu sa place dans la création parce qu’il croit devenir puissant, pouvoir tout dominer, être Dieu. Et l’harmonie se rompt, l’homme se trompe et cela se répète aussi dans la relation avec l’autre qui n’est plus le frère à aimer, amis simplement l’autre qui dérange ma vie, mon bien-être. Et Dieu pose la seconde question : « Caïn, où est ton frère, ». Le rêve d’être puissant, d’être grand comme Dieu, ou plutôt d’être Dieu, génère une chaîne d’erreurs, qui est une chaîne de mort, porte à verser le sang du frère !

Ces deux questions de Dieu résonnent aussi aujourd’hui, avec toute leur force ! Beaucoup de nous, je m’y inclus aussi, nous sommes désorientés, nous se sommes plus attentifs au monde dans lequel nous vivons, nous ne soignons pas, nous ne gardons pas ce que Dieu a créé pour tous et nous ne sommes plus capables non plus de nous garder les uns les autres. Et quand cette désorientation assume les dimensions du monde, on arrive à des tragédies comme celle à laquelle nous avons assisté.

« Où est ton frère ? », la voix de son sang crie vers moi, dit Dieu. Ce n’est pas une question adressée aux autres, c’est une question adressée à moi, à toi, à chacun de nous. Ceux-ci parmi nos frères et sœurs cherchaient à sortir de situations difficiles pour trouver un peu de sérénité et de paix ; ils cherchaient un rang meilleur pour eux et pour leurs familles, mais ils ont trouvé la mort. Combien de fois ceux qui cherchent cela ne trouvent pas compréhension, ne trouvent pas accueil, ne trouvent pas solidarité ! Et leurs voix montent jusqu’à Dieu ! Une fois encore, je vous remercie vous habitants de Lampedusa de votre solidarité. J’ai récemment écouté un de ces frères. Avant d’arriver ici, ils ont passé par les mains des trafiquants, ceux exploitent la pauvreté des autres, ces personnes pour qui la pauvreté des autres est une source de revenu. Quelle souffrance ! Et certains n’ont pas pu arriver à destination.

« Où est ton frère ? » Qui est le responsable de ce sang ? Dans la littérature espagnole, il y a une comédie de Lope de Vega qui raconte comment les habitants de la ville de Fuente Ovejuna tuèrent le Gouverneur parce que c’est un tyran, et le font de façon à ce qu’on ne sache pas qui l’a exécuté. Et quand le juge du roi demande : « Qui a tué le Gouverneur ? », tous répondent : « Fuente Ovejuna, Monsieur ». Tous et personne ! Aujourd’hui aussi cette question émerge avec force : qui est le responsable du sang de ces frères et sœurs ? Personne ! Tous nous répondons ainsi : ce n’est pas moi, moi je ne suis pas d’ici, ce sont d’autres, certainement pas moi. Mais Dieu demande à chacun de nous : « Où est le sang de ton frère qui crie vers moi ? ». Aujourd’hui, personne dans le monde ne se sent responsable de cela ; nous avons perdu le sens de la responsabilité fraternelle ; nous sommes tombés dans l’attitude hypocrite du prêtre et du serviteur de l’autel, dont parlait Jésus dans la parabole du Bon Samaritain : nous regardons le frère à demi mort sur le bord de la route, peut-être pensons-nous « le pauvre », et continuons notre route, ce n’est pas notre affaire ; et avec cela nous nous mettons l’âme en paix, nous nous sentons en règle. La culture du bien-être, qui nous amène à penser à nous-même, nous rend insensibles aux cris des autres, nous fait vivre dans des bulles de savon, qui sont belles, mais ne sont rien ; elles sont l’illusion du futile, du provisoire, illusion qui porte à l’indifférence envers les autres, et même à la mondialisation de l’indifférence. Dans ce monde de la mondialisation, nous sommes tombés dans la mondialisation de l’indifférence. Nous sommes habitués à la souffrance de l’autre, cela ne nous regarde pas, ne nous intéresse pas, ce n’est pas notre affaire !

Revient la figure de l’Innommé de Manzoni. La mondialisation de l’indifférence nous rend tous « innommés », responsables sans nom et sans visage. « Adam où es-tu ? », « Où est ton frère ? », sont les deux questions que Dieu pose au début de l’histoire de l’humanité et qu’il adresse aussi à tous les hommes de notre temps, à nous aussi. Mais je voudrais que nous nous posions une troisième question : « Qui de nous a pleuré pour ce fait et pour les faits comme celui-ci ? » Qui a pleuré pour la mort de ces frères et sœurs ? Qui a pleuré pour ces personnes qui étaient sur le bateau ? Pour les jeunes mamans qui portaient leurs enfants ? Pour ces hommes qui désiraient quelque chose pour soutenir leurs propres familles ? Nous sommes une société qui a oublié l’expérience des pleurs, du « souffrir avec » : la mondialisation de l’indifférence nous a ôté la capacité de pleurer ! Dans l’Évangile nous avons écouté le cri, les pleurs, la longue plainte : « Rachel pleure ses enfants… parce qu’ils ne sont plus ». Hérode a semé la mort pour défendre son propre bien-être, sa propre bulle de savon. Et cela continue à se répéter… Demandons au Seigneur d’effacer ce qui d’Hérode est resté également dans notre cœur ; demandons au Seigneur la grâce de pleurer sur notre indifférence, de pleurer sur la cruauté qui est dans le monde, en nous, aussi en ceux qui dans l’anonymat prennent les décisions socio-économiques qui ouvrent la voie à des drames comme celui-ci.

« Qui a pleuré ? » Qui a pleuré aujourd’hui dans le monde ? Seigneur, en cette Liturgie, qui est une Liturgie de pénitence, nous demandons pardon pour l’indifférence envers beaucoup de frères et sœurs ; Père, nous te demandons pardon pour celui qui s’est accommodé et s’est enfermé dans son propre bien-être qui porte à l’anesthésie du cœur, nous te demandons pardon pour ceux qui par leurs décisions au niveau mondial ont créé des situations qui conduisent à ces drames. Pardon Seigneur ! Seigneur, que nous entendions aujourd’hui aussi tes questions : « Adam où es-tu ? », « Où est le sang de ton frère ? ».

(Traduction : Salle de presse du Saint-Siège)
lampedusa_fichiers/lacroix45.jpg
Lampedusa, porte de l’espoir pour les migrants
Plusieurs milliers de migrants africains ont débarqué sur les rivages du sud de l’Italie depuis six mois.

lampedusa_fichiers/cartelampedusa.jpg

8 juillet 2013

Émue, visiblement heureuse de la visite du pape François, la présidente de la Chambre des députés, Laura Boldrini, qui a été porte-parole en Italie du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pendant plus de 15 ans, a lancé un appel lundi 8 juillet pour que « les secours en mer aux immigrés soient renforcés ». Un nouveau bateau transportant 166 migrants venait d’être conduit à Lampedusa juste avant l’arrivée du pape dans la petite île sicilienne située à 100 km des côtes nord africaines.

Pour eux, l’Italie n’est souvent qu’une étape, mais c’est la toute première terre d’accueil, le début de l’espoir, la porte d’entrée en Europe, via la mer. Diderot le racontait déjà, au XVIIIe siècle, en décrivant les deux lampes s’allumant sur cette île : « une pour la Vierge et une pour Mohammed, selon qui y arrive. »

En ce moment, l’Italie enregistre une recrudescence de débarquements de ces « boat people ». Au cours des six derniers mois, près de 8 000 migrants – venant de Libye, Tunisie, Égypte et Syrie – auraient débarqué sur les côtes du Sud. Soit deux fois plus qu’en 2012, pour la même période. À la mi-juin, une petite embarcation de fortune surchargée a fait naufrage au large de la Sicile et sept migrants sont morts noyés, au moment où l’équipage d’un bateau de pêche tunisien a sectionné le filet à thons auquel ils s’agrippaient désespérément. C’est cette nouvelle tragédie en mer qui a incité le pape à se rendre à Lampedusa, premier voyage pastoral hors de Rome.

DEUX CIMETIÈRES SYMBOLES DU DRAME DE L’IMMIGRATION
La présidente de la Chambre des députés, estime que « la visite de François aidera à briser le mur d’indifférence de l’Occident et réconfortera ces trop nombreuses familles qui n’ont pas même un corps à enterrer ». À Lampedusa où la plage de l’île des Lapins est classée parmi les plus belles du monde, avec son sable blanc nacré, face à une mer d’un splendide bleu turquoise, il existe deux cimetières symboles du drame de l’immigration « clandestine ». L’un avec des croix ne portant pas de nom mais un simple numéro. L’autre, où l’on entasse bateaux, zodiacs et carcasses d’embarcations en bois.

Cette île à l’image idyllique héberge le centre de premier accueil des migrants. Il a été construit pour en accueillir 380 mais plus de 1 000 personnes y ont parfois été hébergées. Outre celui de Lampedusa il existe sept centres de premier accueil et de secours, tous se situent dans le sud du pays. En revanche les huit centres pour demandeurs d’asile et les 13 centres d’identification et d’expulsion sont répartis un peu partout dans la péninsule italienne.

STRUCTURES D’ACCUEIL ET AIDE POUR LES RÉFUGIÉS
Ce qui manque en l’Italie, comme le soulignent régulièrement la Caritas et Amnesty International, ce sont des structures d’accueil et d’aide pour les réfugiés, respectueuses de leurs besoins et de leur dignité. Dans ce pays dont la population compte 7,5 % d’immigrés en situation régulière – Roumains, Albanais et Marocains en tête - l’autre problème concerne les politiques d’intégration, notoirement insuffisantes.

Pour sa part, la maire de Lampedusa, Giuseppina Maria Nicolini, du Parti Démocrate, estime que la visite de François « marque un tournant déterminant, pour voir Lampedusa non plus comme la fin du monde mais comme le début de l’Europe et pour ne plus fermer les yeux sur les morts en mer ». Les habitants de l’île savent que les migrants qui viennent d’Afrique et du Proche et Moyen-Orient risquent le tout pour le tout pour fuir des situations de souffrance extrême. Le nombre de personnes mortes en mer s’élèverait à 20 000 depuis ces 25 dernières années, soit l’équivalent de la totalité des habitants d’une ville comme Cognac ou Verdun…

Anne Le Nir, à Rome
pages du site ADS sur l'immigration africaine

lampedusa_fichiers/migreuroads1.jpg    lampedusa_fichiers/cartemigration.jpg
lampedusa_fichiers/migrantstam.jpg   lampedusa_fichiers/causedecesmigrants1.jpg                                                                                                                                 cause du décès des migrants
lampedusa_fichiers/lampedusalgerie.jpg
***************************************
et aussi des vidéos,..
su r internet

Lampedusa, symbole d'une démesure

accueil à Lampedusa


VŒUX DE RAMADAN 2013 / 1434 H.
BILLET  JUILLET 2013
 à Lampedusa, le pape François, le 8 juillet 2013,
Pax & Concordia n°15 / 3ème trimestre (extraits)

****************
Amis du Diocèse du Sahara (ADS)
Accueil