Lisieux, Calvados, en Normandie
Sa réouverture
est prévue début 2008.
Les offices de la communauté ne sont donc pas
ouvert au public pendant cette période.
L’histoire
La fondation
Deux jeunes femmes frappent à la porte du carmel de Pont-Audemer, mais ne peuvent y être admises en raison de leur santé. Elles souhaitent aider à la fondation d’un carmel. Un prêtre de Lisieux, le P. Sauvage s’enthousiasme pour ce projet. Le Carmel de Poitiers se propose pour la fondation. Le 15 mars 1838 à 4h du matin, le groupe de fondatrices arrive à Lisieux .
Une maison est achetée rue de Livarot. Le 5 septembre 1838 la petite communauté entra définitivement dans la clôture de son nouveau carmel. La chapelle est construite (1845-1852) et d’autres travaux sont effectués pour transformer les quelques maisonnettes en un monastère.
Thérèse Martin
En 1873, une jeune fille de 15 ans, Thérèse Martin entre au Carmel de Lisieux dans lequel se trouvent déjà deux de ses sœurs. Elle y meurt le 30 septembre 1897 après 9 années de vie cachée, laissant quelques écrits. Ses manuscrits autobiographiques sont édités…. Et leur diffusion très rapide fait connaître largement sa vie et sa spiritualité. Elle est béatifiée puis canonisée en 1925, devient Patronne des missions en 1927 et est proclamée docteur de l’Eglise en 1997.
Pour en savoir plus, Thérèse de Lisieux
Au carmel la vie de prière continue
La chapelle du carmel de Lisieux devient un lieu de pèlerinage mondialement connu. Les sœurs carmélites continuent de vivre leur vie de prière. La chapelle du Carmel est agrandie pour faire face à l’afflux des pèlerins et pour permettre la vénération des reliques de Thérèse. Des bâtiments d’accueil sont construits autour de la chapelle.
En 1997 centenaire de la mort de Thérèse
Pendant l’année du centenaire de la mort de Thérèse, les pèlerins affluent toujours plus nombreux. confrontée à leur petit nombre, les carmélites commencent une réflexion sur l’avenir de la communauté.
La refondation
Une réflexion soutenue par l’Ordre du Carmel
Un réaménagement des lieux
Pendant ce temps, les travaux étaient entrepris pour permettre aux sœurs de vivre dans des lieux décents. L’ancien carmel de briques était relié par une aile à un nouveau bâtiment, d’une confortable et lumineuse simplicité.
Pour une nouvelle communauté
En 2003, dix-huit sœurs fondent la nouvelle communauté,
et elles élisent une prieure. En cette année 2007, 23 sœurs,
de 28 à 89 ans, composent la communauté.
Et, surprise : une fois l’installation terminée, plusieurs novices frappent à la porte et décident de venir partager notre vie ! Cela nous a confirmé que Dieu voulait cette « refondation ». A Pâques 2006 eût lieu la première profession temporaire dans notre nouvelle communauté.
Vivre ensemble
De nouvelles manières de vivre
Sous la houlette de la prieure, chaque sœur exprime ses désirs et, ensemble, elles décident comment elles veulent vivre dans les nouveaux bâtiments.
La prieure met l’accent sur la formation et nous apprenons, grâce à des intervenants compétents, l’art de la communication, afin de créer entre nous une relation vraie et profonde.
Cette formation continue se fait à tous les niveaux, tant pour la prieure que pour la maîtresse des novices, l’économe ou les responsables des différents ateliers de travail. Chacune s’exprime et donne son maximum car la plupart des décisions sont prises après partages et débats dans un climat d’écoute et de prière.
Ainsi pour décider de la rénovation de la chapelle et de la place de chacune, une équipe d’animation au discernement communautaire de Namur est venue nous aider. N’est-il pas temps, par exemple, de prier en plus grande proximité avec les pèlerins ? de rendre visible la prière commune des sœurs, alors que, jusqu’à présent, nous priions dans une chapelle latérale, cachées à la vue de la foule ? C’est l’occasion de relire l’histoire de la communauté, de se réapproprier le chemin parcouru et, pour les novices, de prendre conscience de leur héritage.
Accueillant la différence comme une richesse
Nous ne nous sommes pas choisies, mais c’est le Seigneur qui nous a réunies ici. De cultures, d’éducations très diverses, nous apprenons à vivre ensemble un long chemin d’humanité. Venant du Rwanda, du Québec d’Israël, du Bénin, de la Réunion et de tous les coins de France, nous nous apprivoisons les unes les autres, confrontant nos manières de faire et de vivre. Quelle joie quand, dépassant nos a priori, nous découvrons la richesse de cette diversité.
Un carmel missionnaire
Les fondations
Le Carmel de Lisieux, dès ses origines a vécu de l’esprit missionnaire de l’Ordre du Carmel. Il a en effet fondé à Saigon, en 1861, le premier Carmel d’Extrême-Orient. La semence partie de Lisieux devint féconde, puisque de Saïgon sortirent : Hanoï (Tonkin), Pnom-Penh (Cambodge) et, par eux, successivement : Hué (Annam), Bui-Chu (Tonkin), Ilo-Ilo (Philippines), Bang-Kok (Siam), Manille (Philippines), Thanh-Hoa (Tonkin), Yunnan-Pu (Chine) et Singapour (Malacca).
Entre 1922 et 1965 plusieurs sœurs de Lisieux sont parties pour aider et fonder des carmels en Asie.
Des amitiés spirituelles profondes
Si l’amitié de Thérèse pour Théophane Vénard et pour son frère missionnaire, le Père Roulland, est largement connue, les sœurs du Carmel de Lisieux restent encore aujourd’hui très proches des séminaristes et des prêtres des Missions Etrangères de Paris (MEP) et de tant d’autres missionnaires.
Et un réseau de relations
Des liens se nouent tissés par le courrier, les visites et les célébrations souvent internationales qui nous donnent de sentir profondément l’universalité de l’Eglise.
2007 : la chapelle du Carmel en travaux
Présenter sainte Thérèse d’une manière renouvelée
Assurer un meilleur accueil aux visiteurs
Favoriser la prière des carmélites et des pèlerins
Le Carmel de Lisieux a fermé les portes de
sa chapelle aux visiteurs à partir d’octobre 2006 et les
ouvrira à nouveau début 2008.
Pendant les travaux, leService du Pèlerinage
continue quant à lui sa mission d’accueil et de service, spécialement
à la Basilique.
Devant l’âge des bâtiments du Carmel et pour répondre à l’afflux croissant des pèlerins, nous avons choisi d’engager la réorganisation de l’ensemble des constructions qui entourent la Chapelle du Carmel.
Le rayonnement du message et de la figure de Sainte Thérèse à travers le monde sont devenus si importants qu’il fallait trouver les moyens de mieux accueillir les visiteurs tout en permettant aux Carmélites de vivre leur vocation de prière
Pour permettre aux visiteurs et aux pèlerins de s’immerger dans « l’univers de Thérèse », le choix a été fait d’offrir un parcours qui donnera à chacun l’occasion de découvrir la vie de la Sainte, d’approfondir son message et son rayonnement.
Cette réorganisation a aussi été pensée pour permettre aux carmélites de continuer leur vie de prière dans la chapelle du Carmel, tout en la rendant accessible aux visiteurs qui le souhaitent.
Que trouvera-t-on après la réalisation des travaux ?
Un itinéraire
- Un accueil personnalisé des pèlerins (dans le bâtiment à droite de la chapelle).
- Une première séquence audiovisuelle courte présentera un résumé du parcours.
- Une traversée de la cour, invitera chacun à découvrir dans le silence de nouveaux espaces plus dépouillés (cette cour sera délimitée par une grille de bois et de métal, symbole fort de la vie du carmel, fermée en temps ordinaire mais largement ouverte sur le parvis pour les fêtes).
- Un parcours, mêlant objets qu’a connu Thérèse, documents, images fixes et animées, permettra au visiteur, une rencontre spirituelle forte. Au cœur de ce parcours, une galerie rassemblera de nombreux objets et ex-votos dédiés en remerciement à Thérèse.
Ce parcours débouchera sur une vaste salle, lumineuse, offrant un espace d’intériorisation et la possibilité de rencontre avec un prêtre.
La chapelle du Carmel
Un espace dédié à la prière silencieuse, à la liturgie des carmélites et aux célébrations quotidiennes de l’Eucharistie.
La châsse des reliques de Sainte Thérèse
Les pèlerins pourront vénérer par un accès direct rendu possible, spécialement pendant les célébrations liturgiques dans la chapelle.
Les productions du Carmel
Les soeurs vivent du travail de leurs mains, Il est possible de passer une commande par correspondance.
Les abat-jour : Nous fabriquons des abat-jour décorés avec les fleurs du jardin du Carmel. Plusieurs tailles sont possibles.
Contact : Atelier d’abat-jour
37 rue du Carmel - 14100 LISIEUX
Tel : 02 31 62 90 46 - Fax : 02 31 62 27
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La reliure : Reliure de livres sur commande
Les cartes, images et bougies : à la porterie du monast
Les chapelets : Faits par les carmélites
de Lisieux. À la porterie du monastère ou par correspondance.
La confection : vendues dans les magasin d’Artisanat
Monastique
Plusieurs sœurs travaillent à mettre à jour les archives consacrées à Thérèse et à sa spiritualité et à aider les chercheurs désireux de travailler sur Thérèse de Lisieux.
Monastère du Carmel de Lisieux
37 rue du Carmel – 14100 Lisieux
Téléphone : (33) 02 31 62 90 46
Fax : (33) 02 31 62 27 35
Extrait du site du Carmel en France aout 2007
Ndlr: adresses courriel :
En raison des nombreux "spam"
(*), qui pertubent à la fois les ordinateurs mais aussi
l'attention, le silence des carmélites,
nous avons retiré les adresses courriels .
Ces adresses existent : et oui !, les carmélites vivent
notre temps .
Pour obtenir les adresses courriels et communiquer par e-mel , adresser
un courrier Postal au Carmel de Lisieux
(*) les spams sont
ces messages publicitaires ou autres qui sont envoyés par des robots
qui cherchent les adresses courriels sur les sites Inernet.
Bonjour les centaines de messsages inutiles qui entrainent, bloquent
les boites courriels, sans compter les envois de virus informatique.
Ainsi va le progrès mais chaque médaille n'a-t-elle pas son revers ?
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