Edition 20
novembre 2011 (image d'archives) |
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Edition 15 octobre 2011
Billet octobre 2011
Pax & Concordia n° 8
Rencontre à Djelfa de Mohamed Chérif BEGA
avec le Père de Villaret
en mémoire du Père François, "Marabout Abderrahmane",
quelques gravures rupestres
Témoignage du Père Denys Pillet
Cathédrale de REIMS : 800 ans
Cadeau de la rédaction du site ADS au Père Pillet
"l'ange du sourire" en couleurs
m.a.j. 20 octobre 2011
édition du 3 septembre 2011
« RENCONTRE AVEC LE PAPE. L’Islam et le dialogue interreligieux »
*******************
Edition 31 août 2011
VŒUX DE L’AID EL FITR 2011 / 1432 H.
du P. Claude Rault.
Evêque catholique du Diocèse du Sud de l’Algérie
edition 1er août 2011
Vœux du Père Claude RAULT
évêque du Sahara
pour l'entrée en Ramadan 1432 H /2011
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campagne abonnement Un geste d'Union et de solidarité concrète |
avec l'Eglise Catholique d'Algérie : |
COMMUNIQUE OFFICIEL
1er – 2 et 3 mai 2011. Maison
diocésaine
de Tunis Nourrir l’espérance Accueil des Migrants et dialogue islamo-chrétien
Du 2 au 4 mai 2011 s’est tenue à Tunis une rencontre d’évêques venus de France, d’Espagne et du Maghreb. Accueillie chaleureusement par Mgr Maroun Lahham, archevêque de Tunis, leur réunion appelée « Commission Mixte » avait pour objet d’échanger sur l’accueil des Migrants et de faire le point sur le dialogue islamo-chrétien dans leurs communautés ecclésiales.
En ces temps que nous vivons, les pays du Maghreb et d’autres pays arabes connaissent des revendications importantes touchant la dignité humaine, la liberté, la justice et l’aspiration à une vraie démocratie. Les évêques ont échangé sur les répercussions politiques et sociales que ces événements provoquaient jusque dans de nombreux pays pris de court par ces évolutions rapides. Concernant la Libye, ils appuient les interventions du Pape Benoît XVI et de Mgr Giovanni Martinelli, vicaire apostolique de Tripoli, sur la priorité du dialogue politique : personne ne peut maîtriser les conséquences des interventions armées qui frappent aussi des victimes innocentes.
Touchant la question cruciale des Migrants, les évêques constatent que l’Europe cherche surtout à mettre en œuvre une protection drastique qui ne va pas toujours dans le sens de la justice, et devient souvent source d’exclusion et de discrimination. Le Maghreb est le lieu de transit des migrants en provenance de l’Afrique sub-saharienne et les Eglises y sont témoins des drames que vivent des hommes et des femmes qui quittent leur pays, et elles font d’importants efforts pour les accueillir et les accompagner. Ces personnes sont remarquables, dans leur détresse, par la force humaine et spirituelle qui les pousse à continuer leur transhumance qui hélas se transforme souvent en calvaire. Se mettre à leur écoute aide à changer le regard, à être plus exigeants sur les questions de justice et de solidarité à l’égard de ces frères et sœurs étrangers qui frappent à notre porte.
Sur cette délicate question des Migrations, deux attitudes ont du mal à se rejoindre : celle de nombreux politiques qui veulent assurer d’abord la sécurité et la protection de leurs citoyens, souvent pour des raisons électoralistes et celle des disciples de l’Evangile, qui, au risque d’être taxés de naïveté, veulent servir d’abord les personnes et les défendre dans leur dignité, y compris si elles sont clandestines et sans papiers. Ces deux attitudes pourraient se conjuguer si l’argent dépensé pour protéger les frontières servait à développer l’indépendance alimentaire des pays d’où partent les migrants et si des moyens étaient mis en œuvre pour assurer une vie digne à tous les citoyens. Ceux-ci ne seraient plus dans la nécessité de partir au péril de leur vie. Depuis des dizaines d’années, les Papes ne cessent de le dire, comment ne pas le redire avec eux ?
Concernant les efforts pour faire avancer le dialogue entre chrétiens et musulmans, les évêques sont pris entre la joie de voir mises en œuvre des initiatives encourageantes au sein de leurs diocèses et la peine de voir s’amplifier des résistances dues à la peur et à la méconnaissance réciproque dans tous les pays à majorité chrétienne ou musulmane. Certains courants fondamentalistes ne peuvent que renforcer ces craintes. La priorité doit être donnée à la rencontre entre personnes d’horizons différents qui laisse place souvent à un échange plus vrai et plus spirituel. La convivialité, vécue au quotidien, reste le terrain d’élection d’un dialogue toujours nécessaire. Les évêques se réjouissent de toute initiative en ce domaine. Nous soulignons la fécondité et la nécessité de ces travaux réguliers entres les Eglises des deux rives de la Méditerranée : elles nourrissent l’espérance.
Tunis, le 4 mai 2001
Les évêques de la Commission mixte Méditerranée-Maghreb-Europe :
+ Ghaleb BADER - archevêque d’Alger, Algérie + Paul DESFARGES - évêque de Constantine-Hippone, Algérie + François GARNIER -archevêque de Cambrai, France + Alphonse GEORGER - évêque d’Oran, Algérie + Maroun LAHHAM - archevêque de Tunis, Tunisie + Vincent LANDEL - archevêque de Rabat, Maroc + Juan Jose OMELLA - évêque de Calahorra et La Calzada-Logono, Espagne + Georges PONTIER - archevêque de Marseille, France + Claude RAULT - évêque de Laghouat-Gardhaïa, Algérie + Michel SANTIER - évêque de Créteil, France, + Claude SCHOCKERT - évêque de Belfort-Montbéliar France + Marc STENGER - évêque de Troyes, France
Père Daniel FARRUGIA - vicaire général de Tripoli, Lybie
et leurs collaborateurs à la Conférence des évêques de France : P. Bernard FONTAINE, directeur national du Service de la Pastorale des Migrants, P. Jean FORGEAT, directeur adjoint du Service de la Mission Universelle, P. Christophe ROUCOU, directeur du Service pour les relations avec l’islam ***(*) les renvois sur pages web sont la rédaction du site ADS |
de la rédaction
du site ADS
« C’est dans une nouvelle Tunisie que je vous
souhaite la bienvenue », a déclaré Mgr Maroun
Lahham, archevêque de Tunis, accueillant onze de ses
homologues des deux rives de la Méditerranée pour une
rencontre de la Commission mixte Maghreb-Europe,
clôturée mercredi 4 avril. Ce rendez-vous biennal, né
en 1989, permet à des évêques d’Afrique du Nord, de
France et d’Espagne de partager leurs réflexions sur
des questions communes.Les évêques de la Méditerranée pour un autre regard sur les migrants L’immigration était au cœur d’une rencontre entre évêques catholiques d’Europe et du Maghreb, qui s’est achevée hier à Tunis.Dans leur communiqué commun, les évêques invitent à employer au profit du développement « l’argent qui sert à protéger les frontières ». quelques-uns des participants à la rencontre de Tunis (in "La Croix.com") D.R. **** Se tenant pour la première fois sur la rive sud de la Méditerranée – toutes avaient jusqu’à maintenant eu lieu à Paris –, la rencontre portait sur l’accueil des migrants et le dialogue islamo-chrétien. Des thèmes choisis en amont et rattrapés par l’actualité. Les évêques d’Afrique du Nord ont ainsi partagé leur expérience sur les bouleversements en cours dans la région. La jeunesse « s’est mise en mouvement pour dire enfin ce qu’on ne pouvait pas dire jusqu’à présent », a salué l’archevêque de Tunis, y voyant d’abord des revendications de « dignité » en lien avec « un profond malaise social ». « L’EUROPE DEVRAIT SE MONTRER COMPRÉHENSIVE » « La raison profonde des migrations reste la misère », a-t-il souligné. Pour lui, « les circonstances extraordinaires requièrent des solutions extraordinaires ». L’Europe devrait « se montrer compréhensive » face à l’arrivée actuelle de migrants venus d’Afrique du Nord. « Ces personnes sont remarquables, dans leur détresse, par la force humaine et spirituelle qui les pousse à continuer leur transhumance (...) Se mettre à leur écoute aide à changer de regard, à être plus exigeants sur les questions de justice et de solidarité à l’égard de ces frères et sœurs étrangers qui frappent à notre porte », déclarent les évêques dans leur communiqué commun publié mercredi 4 avril. En Europe, deux regards sur l’immigration « ont du mal à se croiser », déplore Mgr François Garnier, archevêque de Cambrai et coprésident de la Commission Maghreb-Europe. La perspective « selon laquelle il faut protéger l’Europe, qui se double souvent d’une peur de l’islam », s’oppose au « regard humain sur des hommes qui souffrent », analyse-t-il. UNE VISION DES POLITIQUES QUI OBEIT « À DES RAISONS ÉLECTORALISTES » La première vision, reprend le communiqué commun, est celle « de nombreux politiques » et obéit souvent à « des raisons électoralistes ». La seconde est celle des « disciples de l’Évangile », qui courent le « risque d’être taxés de naïveté ». Ces visions « politique et humaniste pourraient se rejoindre en décidant de financer autre chose que des murs : aider le Sud à se développer », avance Mgr Garnier. Les évêques espèrent que « la maturité et le sens de la responsabilité dont font preuve les manifestants » sur la rive sud de la Méditerranée « corrigeront le point de vue de l’Europe sur le monde arabe et la religion musulmane ». « Nombre de chrétiens ont peur de l’islam sans connaître un seul musulman », relève le P. Christophe Roucou, directeur du service national pour les relations avec l’islam à la Conférence des évêques de France. « En face de nous, il n’y a pas que du danger. L’étranger ne doit pas faire peur, au contraire. Nous ne pouvons que nous enrichir des rencontres », poursuit Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes. LA RENCONTRE COMME PRIORITÉ Dans leur communiqué, les évêques font part de leur « peine de voir s’amplifier des résistances dues à la peur et à la méconnaissance réciproque dans tous les pays à majorité chrétienne ou musulmane », reconnaissant que « certains courants fondamentalistes ne peuvent que renforcer ces craintes ». D’où la priorité à « la rencontre entre personnes d’horizons différents qui laisse place à un échange plus vrai et plus spirituel ». Rendez-vous important pour « concerter les réflexions et les efforts sur les deux rives de la Méditerranée », selon Mgr Claude Rault, évêque de Laghouat- Ghardaïa en Algérie et coprésident de la rencontre, la Commission Maghreb-Europe entend favoriser ce dialogue. CAMILLE LE TALLEC, à Tunis La Croix .com |
BILLET Septembre 2011 en annexe Les Philippines, modestes héroïnes de la bataille de Tripoli |
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Billet aout 11 |
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Billet juillet 2011 |
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Billet juin 2011 |
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Billet mai 2011 | |
Billet avril 2011 |
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Billet mars 2011 |
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Billet février 2011 |
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Billet Janvier 2011 |
Edition 29 mars 2011 |
COMMUNIQUE au sujet de « l’évolution historique qui touche les pays arabes et spécialement le Maghreb » Conférence Episcopale des Régions du Nord de l’Afrique Les Evêques d’ Afrique du Nord ( Maroc , Algérie , Tunisie , Libye), tous confrontés à des évolutions historiques, qui touchent les pays arabes et spécialement le Maghreb, tiennent à répercuter leur pressant appel en vue de trouver à ce douloureux conflit ,une solution juste et digne pour tous . Ils s’unissent en cela à l’appel pressant lancé par Benoît XVI en ce dimanche 27 Mars. Comme ils le notaient déjà dans le compte rendu de leur dernière Assemblée, ils reconnaissent, dans les événements qui bouleversent actuellement la Région, une revendication légitime de liberté, de justice et de dignité, notamment de la part des jeunes générations. Cette revendication se traduit par une volonté d’être reconnus comme citoyens, citoyens responsables, ayant la possibilité de trouver un travail qui leur permette de vivre décemment, bannissant toute corruption et tout clientélisme.
Aujourd’hui, ce vent de changement traverse notamment la Libye. Et nous rejoignons plus particulièrement nos Frères Evêques de Tripoli et de Bengazi, et toutes les populations de ce pays.. Nous savons que la guerre ne résout rien, et lorsqu’elle s’enclenche, elle est aussi incontrôlable qu’une explosion dans un réacteur nucléaire ! Les premières victimes sont toujours les plus pauvres et les plus démunis ! Par ailleurs, que nous le voulions ou non, la guerre au Proche Orient, et maintenant au Maghreb, sera toujours récupérée comme une « croisade ». Et cela retombe inévitablement sur les relations de convivialité que Chrétiens et Musulmans ont tissé et continuent de tisser au quotidien.
L’enjeu d’une médiation diplomatique serait d’aider les Libyens sur un chemin de négociation pour qu’ils trouvent eux-mêmes une solution honorable au bénéfice de tous. S’asseoir à une même table, n’est-il pas l’unique chemin à prendre ensemble pour pouvoir retisser des liens qui ont été rompus et recomposer un tissu social qui bannit la revanche et la haine? Au cœur du conflit, dans ce pays comme dans les autres atteints par la violence, une mobilisation de la diplomatie et de l’aide humanitaire doit se faire pour aider des évolutions qui tiennent compte des aspirations à la liberté et à la citoyenneté responsable. Tout cela n’est-il pas urgent pour empêcher que des victimes succombent de toute part, soit à cause de la force, ou du manque de nourriture et de soins. Ces événements entraînent des déplacements de populations ; certaines n’hésitant pas à passer les frontières terrestres ou maritimes, au risque de leur vie et de celui de n’être pas accueillies. Mais d’autres, les « pauvres des pauvres » n’ayant même pas ce recours à cause de leur pauvreté extrême, sont obligés de subir les événements sans aucune possibilité de se défendre.
Ils souhaitent que dans toutes les parties du monde, notamment dans les pays du Maghreb, les hommes puissent sortir de l’enfermement dû à la peur, à l’ignorance mutuelle et à l’injustice pour rentrer dans une dynamique de cette espérance à laquelle tant de personnes aspirent dans ces régions. Au nom des convictions qui animent notre Foi dans le Dieu Unique, nous voulons aider à construire un monde de Fraternité Universelle dans le mutuel respect des personnes et des Peuples. Nous prions le Très Haut pour qu’Il incite les Responsables à trouver le chemin qui conduit vers la Justice et la Paix.
+Vincent LANDEL s.c.j. Archevêque de Rabat. Président de la CERNA |
Les sept dormants
Ils gisent là, morts Etendus, rejetés Brisés et mutiles Sept dormants Toujours et encore sept veilleurs
Ils veillent là, sept souffrants, Et s’élève avec douceur. Une louange au Clément et Miséricordieux A cet unique Dieu A ce nom murmuré Tout bas, chanté dans le cœur Affamé de bonté
En terre d’Algérie Ils ont tant aimé Leurs amis musulmans Ils ont tant souffert avec eux Du mortel égarement De certains de leurs frères
Ils se savaient menacés, voir condamné Pourtant ils sont restés, par solidarité Par amour de leurs frères ici aussi Menace, lié à cette terre qui les rend prisonniers
Quand se mit en marche le destin Ennemis à pas de fauve, Ils ont mendié à Dieu qui sauve La force de ne pas déserter De ne pas faillir à l’amitié A leur charisme de guérison De garder ouvert leur maison Malgré la haine qui les cernait
Sept habitants dormant là Dans ce palais nomade en Algérie Sept dormants face à la barbarie Qui nous disent Dieu unique Et nous sommes la preuve qu’ils nous aiment Au-delà de la
haine |
Billet mai 2011 |
COMMUNIQUE
OFFICIEL 1er – 2 et 3 mai 2011. Maison
diocésaine
de Tunis Nourrir l’espérance Accueil des Migrants et dialogue islamo-chrétien
Du 2 au 4 mai 2011 s’est tenue à Tunis une rencontre d’évêques venus de France, d’Espagne et du Maghreb. Accueillie chaleureusement par Mgr Maroun Lahham, archevêque de Tunis, leur réunion appelée « Commission Mixte » avait pour objet d’échanger sur l’accueil des Migrants et de faire le point sur le dialogue islamo-chrétien dans leurs communautés ecclésiales.
En ces temps que nous vivons, les pays du Maghreb et d’autres pays arabes connaissent des revendications importantes touchant la dignité humaine, la liberté, la justice et l’aspiration à une vraie démocratie. Les évêques ont échangé sur les répercussions politiques et sociales que ces événements provoquaient jusque dans de nombreux pays pris de court par ces évolutions rapides. Concernant la Libye, ils appuient les interventions du Pape Benoît XVI et de Mgr Giovanni Martinelli, vicaire apostolique de Tripoli, sur la priorité du dialogue politique : personne ne peut maîtriser les conséquences des interventions armées qui frappent aussi des victimes innocentes.
Touchant la question cruciale des Migrants, les évêques constatent que l’Europe cherche surtout à mettre en œuvre une protection drastique qui ne va pas toujours dans le sens de la justice, et devient souvent source d’exclusion et de discrimination. Le Maghreb est le lieu de transit des migrants en provenance de l’Afrique sub-saharienne et les Eglises y sont témoins des drames que vivent des hommes et des femmes qui quittent leur pays, et elles font d’importants efforts pour les accueillir et les accompagner. Ces personnes sont remarquables, dans leur détresse, par la force humaine et spirituelle qui les pousse à continuer leur transhumance qui hélas se transforme souvent en calvaire. Se mettre à leur écoute aide à changer le regard, à être plus exigeants sur les questions de justice et de solidarité à l’égard de ces frères et sœurs étrangers qui frappent à notre porte.
Sur cette délicate question des Migrations, deux attitudes ont du mal à se rejoindre : celle de nombreux politiques qui veulent assurer d’abord la sécurité et la protection de leurs citoyens, souvent pour des raisons électoralistes et celle des disciples de l’Evangile, qui, au risque d’être taxés de naïveté, veulent servir d’abord les personnes et les défendre dans leur dignité, y compris si elles sont clandestines et sans papiers. Ces deux attitudes pourraient se conjuguer si l’argent dépensé pour protéger les frontières servait à développer l’indépendance alimentaire des pays d’où partent les migrants et si des moyens étaient mis en œuvre pour assurer une vie digne à tous les citoyens. Ceux-ci ne seraient plus dans la nécessité de partir au péril de leur vie. Depuis des dizaines d’années, les Papes ne cessent de le dire, comment ne pas le redire avec eux ?
Concernant les efforts pour faire avancer le dialogue entre chrétiens et musulmans, les évêques sont pris entre la joie de voir mises en œuvre des initiatives encourageantes au sein de leurs diocèses et la peine de voir s’amplifier des résistances dues à la peur et à la méconnaissance réciproque dans tous les pays à majorité chrétienne ou musulmane. Certains courants fondamentalistes ne peuvent que renforcer ces craintes. La priorité doit être donnée à la rencontre entre personnes d’horizons différents qui laisse place souvent à un échange plus vrai et plus spirituel. La convivialité, vécue au quotidien, reste le terrain d’élection d’un dialogue toujours nécessaire. Les évêques se réjouissent de toute initiative en ce domaine. Nous soulignons la fécondité et la nécessité de ces travaux réguliers entres les Eglises des deux rives de la Méditerranée : elles nourrissent l’espérance.
Tunis, le 4 mai 2001
Les évêques de la Commission mixte Méditerranée-Maghreb-Europe :
+ Ghaleb BADER - archevêque d’Alger, Algérie + Paul DESFARGES - évêque de Constantine-Hippone, Algérie + François GARNIER -archevêque de Cambrai, France + Alphonse GEORGER - évêque d’Oran, Algérie + Maroun LAHHAM - archevêque de Tunis, Tunisie + Vincent LANDEL - archevêque de Rabat, Maroc + Juan Jose OMELLA - évêque de Calahorra et La Calzada-Logono, Espagne + Georges PONTIER - archevêque de Marseille, France + Claude RAULT - évêque de Laghouat-Gardhaïa, Algérie + Michel SANTIER - évêque de Créteil, France, + Claude SCHOCKERT - évêque de Belfort-Montbéliar France + Marc STENGER - évêque de Troyes, France
Père Daniel FARRUGIA - vicaire général de Tripoli, Lybie
et leurs collaborateurs à la Conférence des évêques de France : P. Bernard FONTAINE, directeur national du Service de la Pastorale des Migrants, P. Jean FORGEAT, directeur adjoint du Service de la Mission Universelle, P. Christophe
ROUCOU, directeur du
Service pour les relations avec
l’islam ***
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les renvois sur pages web sont la
rédaction du site ADS
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de la rédaction du
site ADS
« C’est dans une nouvelle Tunisie que je vous
souhaite la
bienvenue », a déclaré Mgr Maroun Lahham,
archevêque de Tunis,
accueillant onze de ses homologues des deux rives de la
Méditerranée
pour une rencontre de la Commission mixte Maghreb-Europe,
clôturée
mercredi 4 avril. Ce rendez-vous biennal, né en 1989,
permet à des
évêques d’Afrique du Nord, de France et d’Espagne de
partager leurs
réflexions sur des questions communes.Les évêques de la Méditerranée pour un autre regard sur les migrants L’immigration était au cœur d’une rencontre entre évêques catholiques d’Europe et du Maghreb, qui s’est achevée hier à Tunis.Dans leur communiqué commun, les évêques invitent à employer au profit du développement « l’argent qui sert à protéger les frontières ». quelques-uns des participants à la rencontre de Tunis (in "La Croix.com") D.R. **** Se tenant pour la première fois sur la rive sud de la Méditerranée – toutes avaient jusqu’à maintenant eu lieu à Paris –, la rencontre portait sur l’accueil des migrants et le dialogue islamo-chrétien. Des thèmes choisis en amont et rattrapés par l’actualité. Les évêques d’Afrique du Nord ont ainsi partagé leur expérience sur les bouleversements en cours dans la région. La jeunesse « s’est mise en mouvement pour dire enfin ce qu’on ne pouvait pas dire jusqu’à présent », a salué l’archevêque de Tunis, y voyant d’abord des revendications de « dignité » en lien avec « un profond malaise social ». « L’EUROPE DEVRAIT SE MONTRER COMPRÉHENSIVE » « La raison profonde des migrations reste la misère », a-t-il souligné. Pour lui, « les circonstances extraordinaires requièrent des solutions extraordinaires ». L’Europe devrait « se montrer compréhensive » face à l’arrivée actuelle de migrants venus d’Afrique du Nord. « Ces personnes sont remarquables, dans leur détresse, par la force humaine et spirituelle qui les pousse à continuer leur transhumance (...) Se mettre à leur écoute aide à changer de regard, à être plus exigeants sur les questions de justice et de solidarité à l’égard de ces frères et sœurs étrangers qui frappent à notre porte », déclarent les évêques dans leur communiqué commun publié mercredi 4 avril. En Europe, deux regards sur l’immigration « ont du mal à se croiser », déplore Mgr François Garnier, archevêque de Cambrai et coprésident de la Commission Maghreb-Europe. La perspective « selon laquelle il faut protéger l’Europe, qui se double souvent d’une peur de l’islam », s’oppose au « regard humain sur des hommes qui souffrent », analyse-t-il. UNE VISION DES POLITIQUES QUI OBEIT « À DES RAISONS ÉLECTORALISTES » La première vision, reprend le communiqué commun, est celle « de nombreux politiques » et obéit souvent à « des raisons électoralistes ». La seconde est celle des « disciples de l’Évangile », qui courent le « risque d’être taxés de naïveté ». Ces visions « politique et humaniste pourraient se rejoindre en décidant de financer autre chose que des murs : aider le Sud à se développer », avance Mgr Garnier. Les évêques espèrent que « la maturité et le sens de la responsabilité dont font preuve les manifestants » sur la rive sud de la Méditerranée « corrigeront le point de vue de l’Europe sur le monde arabe et la religion musulmane ». « Nombre de chrétiens ont peur de l’islam sans connaître un seul musulman », relève le P. Christophe Roucou, directeur du service national pour les relations avec l’islam à la Conférence des évêques de France. « En face de nous, il n’y a pas que du danger. L’étranger ne doit pas faire peur, au contraire. Nous ne pouvons que nous enrichir des rencontres », poursuit Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes. LA RENCONTRE COMME PRIORITÉ Dans leur communiqué, les évêques font part de leur « peine de voir s’amplifier des résistances dues à la peur et à la méconnaissance réciproque dans tous les pays à majorité chrétienne ou musulmane », reconnaissant que « certains courants fondamentalistes ne peuvent que renforcer ces craintes ». D’où la priorité à « la rencontre entre personnes d’horizons différents qui laisse place à un échange plus vrai et plus spirituel ». Rendez-vous important pour « concerter les réflexions et les efforts sur les deux rives de la Méditerranée », selon Mgr Claude Rault, évêque de Laghouat- Ghardaïa en Algérie et coprésident de la rencontre, la Commission Maghreb-Europe entend favoriser ce dialogue. CAMILLE LE TALLEC, à Tunis La Croix .com |
Billet avril 2011 |
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Billet mars 2011 |
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Billet février 2011 |
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Billet Janvier 2011 |
de la
rédaction du site ADS, Edition 30 mars 2011 Dialogue ... |
29-03-2011 Tribune
de
la
conférence
des
responsables
de
culte
en
France
« La Conférence des responsables de culte en France a été créée le 23 novembre dernier et elle regroupe six instances responsables du bouddhisme, des Églises chrétiennes (catholique, orthodoxe, protestante), de l’islam et du judaïsme. Cette initiative est justifiée par la volonté d’approfondir notre connaissance mutuelle, par le sentiment de contribuer ensemble à la cohésion de notre société dans le respect des autres courants de pensée et par la reconnaissance de la laïcité comme faisant partie du bien commun de notre société. La laïcité est un des piliers de notre pacte républicain, un des supports de notre démocratie, un des fondements de notre vouloir vivre ensemble. Veillons à ne pas dilapider ce précieux acquis. Il nous paraît capital, pendant cette période préélectorale, de bien garder sereinement le cap en évitant amalgames et risques de stigmatisation. Nous signons ensemble cette tribune sans aucun esprit polémique ou partisan. Une parole commune nous semble néanmoins nécessaire. Notre cohésion au sein de la Conférence que nous avons fondée est significative dans notre société française. Elle a été rendue possible grâce notamment au climat de coopération instauré entre les religions, que la “laïcité à la française” et ses évolutions depuis plus d’un siècle ont permis. Mais cette cohésion ne signifie pas pour autant uniformité ! Elle ne nous engage nullement en faveur d’un quelconque amalgame syncrétiste ou d’un nivellement de nos positions individuelles et de celles des cultes que nous représentons. Nous travaillons ensemble dans la confiance, en intégrant nos histoires et identités respectives. Nous continuons à avoir des approches différenciées sur telle ou telle question, sans pour autant faire de nos différences des facteurs d’opposition. Nous sommes déterminés à réfléchir et à œuvrer ensemble sur la durée, en relation avec les autorités et les forces vives de notre pays, afin que le facteur religieux y soit un élément de paix et de progrès. L’accélération des agendas politiques risque, à la veille de rendez-vous électoraux importants pour l’avenir de notre pays, de brouiller cette perspective et de susciter des confusions qui ne peuvent qu’être préjudiciables. Nous en sommes conscients. Cela ne doit pas nous dissuader pour autant de rappeler l’essentiel quand il le faut. Nous restons très attentifs aux évolutions profondes de notre société, notamment celles qui concernent les religions, dans le respect du cadre de la République. Ces évolutions appellent parfois des adaptations, voire des améliorations du cadre juridique et réglementaire de l’expression et de la vie des cultes en France. Nous ne manquerons pas d’être une force positive de propositions dans ce sens. Faut-il dans le contexte actuel un débat sur la laïcité ? Le débat est toujours signe de santé et de vitalité. Le dialogue est toujours une nécessité. Il a un rôle majeur dans une société libre, démocratique et respectueuse de la personne humaine. Mais un parti politique, fût-il majoritaire, est-il la bonne instance pour le conduire seul ? Ce ne sont ni les débats ni les travaux qui manquent dans ce domaine ! La loi 1905 est déjà plus que centenaire. Elle a permis d’apporter depuis lors des solutions à des questions nées de nouvelles situations et des évolutions de notre société dans un monde de plus en plus rapide. Tous les cultes adhèrent sans réserve à ses principes fondamentaux tels qu’ils s’expriment en particulier dans ses deux premiers articles. Mais les modalités d’application de ces principes restent toujours perfectibles. Faut-il recenser tous les colloques et autres séminaires qui ont abordé en long et en large la question de la laïcité et de ses applications dans notre pays depuis des années ? Faut-il rappeler, dans la période récente, les travaux étendus et exhaustifs de la Commission présidée par le professeur Jean-Pierre Machelon qui ont donné lieu à un rapport sur “Les relations des cultes avec les pouvoirs publics” remis au ministre de l’intérieur le 20 septembre 2006 ? Ce rapport avait abordé d’une manière approfondie les différents aspects liés à l’exercice du culte en France, dont celui du “support institutionnel” de son exercice dans notre pays. Faut-il rappeler de même les travaux du “Groupe juridique inter-cultes” qui travaille depuis 2007, dans le prolongement des recommandations du rapport Machelon au sein du ministère de l’intérieur, et où siègent des représentants des principaux cultes ? Ce groupe a bien fonctionné et a permis la publication de plusieurs circulaires dont la dernière, du 23 juin 2010, conjointe aux ministères de l’intérieur et des finances, aborde d’une manière détaillée à l’attention des préfets, des directeurs départementaux des finances publiques et des trésoriers payeurs généraux, les différents aspects liés au “support institutionnel de l’exercice du culte en France”. Faut-il rappeler aussi la production intellectuelle abondante d’articles et d’écrits divers, ainsi que les nombreux ouvrages qui paraissent sur l’histoire, les fondements, la pratique et les perspectives de la laïcité en France ? La liste en sera longue. Elle illustre parfaitement toute la richesse et la profondeur de notre expérience française de la laïcité. Nous y reviendrons lors de la rencontre publique que nous comptons organiser en octobre prochain. Secouée par des crises à répétition, politique, économique, financière et morale, la période actuelle manque de lisibilité mais sans doute pas d’espérance ! Le devoir de ceux qui sont “en responsabilité” consiste à éclairer le chemin et à élaborer des solutions conformes au bien de tous. N’ajoutons pas de la confusion dans la période trouble que nous traversons. Nous militons ensemble pour une laïcité de bonne intelligence. La laïcité n’est pas séparable des valeurs fondamentales que nous partageons, en particulier de la dignité et du respect de la personne humaine et de sa liberté inaliénable. Ces valeurs qui ne peuvent s’épanouir que dans la confiance mutuelle source de paix pour notre société. » Cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France, avec Mgr Laurent Ulrich, vice-président de la Conférence des évêques de France Pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, avec le Pasteur Laurent Schlumberger, membre du Conseil de la Fédération protestante de France, président du Conseil national de l’Église réformée de France Métropolite Emmanuel, président de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, avec le Métropolite Joseph, secrétaire de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France et Carol SABA, porte-parole de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France Grand rabbin Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France, avec le rabbin Moshé Lewin, porte-parole du Grand rabbin de France Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman, avec Anouar Kbibech, secrétaire général du Conseil français du culte musulman Révérend Olivier Wang-Genh, président de l’Union bouddhiste de France |
SON & lumière sur la façade (2 mn) (de l'index 25mn à 27mn sur KTO) contactez l'ADS |
Le Parvis des Gentils colloque à Paris 24 & 25 mars 2011 |
Son et lumière Notre Dame de Paris du 25 mars 2011 sur KTO la façade de NOTRE DAME en couleurs (idem cathédrale d'Amiens et ROUEN) comme vous ne l'avez jamais vu SON & lumière sur le parvis (18 mn) +++++ veillée de prière et d'adoration à l'intérieur chorégraphie sur le parvis aperçu photos, *** en cas de difficulté pour accéder à la page KTO contactez l'ADS |
Edition 29 mars 2011 |
COMMUNIQUE au sujet de « l’évolution historique qui touche les pays arabes et spécialement le Maghreb » Conférence Episcopale des Régions du Nord de l’Afrique Les Evêques d’ Afrique du Nord ( Maroc , Algérie , Tunisie , Libye), tous confrontés à des évolutions historiques, qui touchent les pays arabes et spécialement le Maghreb, tiennent à répercuter leur pressant appel en vue de trouver à ce douloureux conflit ,une solution juste et digne pour tous . Ils s’unissent en cela à l’appel pressant lancé par Benoît XVI en ce dimanche 27 Mars. Comme ils le notaient déjà dans le compte rendu de leur dernière Assemblée, ils reconnaissent, dans les événements qui bouleversent actuellement la Région, une revendication légitime de liberté, de justice et de dignité, notamment de la part des jeunes générations. Cette revendication se traduit par une volonté d’être reconnus comme citoyens, citoyens responsables, ayant la possibilité de trouver un travail qui leur permette de vivre décemment, bannissant toute corruption et tout clientélisme.
Aujourd’hui, ce vent de changement traverse notamment la Libye. Et nous rejoignons plus particulièrement nos Frères Evêques de Tripoli et de Bengazi, et toutes les populations de ce pays.. Nous savons que la guerre ne résout rien, et lorsqu’elle s’enclenche, elle est aussi incontrôlable qu’une explosion dans un réacteur nucléaire ! Les premières victimes sont toujours les plus pauvres et les plus démunis ! Par ailleurs, que nous le voulions ou non, la guerre au Proche Orient, et maintenant au Maghreb, sera toujours récupérée comme une « croisade ». Et cela retombe inévitablement sur les relations de convivialité que Chrétiens et Musulmans ont tissé et continuent de tisser au quotidien.
L’enjeu d’une médiation diplomatique serait d’aider les Libyens sur un chemin de négociation pour qu’ils trouvent eux-mêmes une solution honorable au bénéfice de tous. S’asseoir à une même table, n’est-il pas l’unique chemin à prendre ensemble pour pouvoir retisser des liens qui ont été rompus et recomposer un tissu social qui bannit la revanche et la haine? Au cœur du conflit, dans ce pays comme dans les autres atteints par la violence, une mobilisation de la diplomatie et de l’aide humanitaire doit se faire pour aider des évolutions qui tiennent compte des aspirations à la liberté et à la citoyenneté responsable. Tout cela n’est-il pas urgent pour empêcher que des victimes succombent de toute part, soit à cause de la force, ou du manque de nourriture et de soins. Ces événements entraînent des déplacements de populations ; certaines n’hésitant pas à passer les frontières terrestres ou maritimes, au risque de leur vie et de celui de n’être pas accueillies. Mais d’autres, les « pauvres des pauvres » n’ayant même pas ce recours à cause de leur pauvreté extrême, sont obligés de subir les événements sans aucune possibilité de se défendre.
Ils souhaitent que dans toutes les parties du monde, notamment dans les pays du Maghreb, les hommes puissent sortir de l’enfermement dû à la peur, à l’ignorance mutuelle et à l’injustice pour rentrer dans une dynamique de cette espérance à laquelle tant de personnes aspirent dans ces régions. Au nom des convictions qui animent notre Foi dans le Dieu Unique, nous voulons aider à construire un monde de Fraternité Universelle dans le mutuel respect des personnes et des Peuples. Nous prions le Très Haut pour qu’Il incite les Responsables à trouver le chemin qui conduit vers la Justice et la Paix.
+Vincent LANDEL s.c.j. Archevêque de Rabat. Président de la CERNA |
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Les sept dormants
Ils gisent là, morts Etendus, rejetés Brisés et mutiles Sept dormants Toujours et encore sept veilleurs
Ils veillent là, sept souffrants, Et s’élève avec douceur. Une louange au Clément et Miséricordieux A cet unique Dieu A ce nom murmuré Tout bas, chanté dans le cœur Affamé de bonté
En terre d’Algérie Ils ont tant aimé Leurs amis musulmans Ils ont tant souffert avec eux Du mortel égarement De certains de leurs frères
Ils se savaient menacés, voir condamné Pourtant ils sont restés, par solidarité Par amour de leurs frères ici aussi Menace, lié à cette terre qui les rend prisonniers
Quand se mit en marche le destin Ennemis à pas de fauve, Ils ont mendié à Dieu qui sauve La force de ne pas déserter De ne pas faillir à l’amitié A leur charisme de guérison De garder ouvert leur maison Malgré la haine qui les cernait
Sept habitants dormant là Dans ce palais nomade en Algérie Sept dormants face à la barbarie Qui nous disent Dieu unique Et nous sommes la preuve qu’ils nous aiment Au-delà de la haine |
Décès du
Père Michel Lepage le 11 mars 2011, compagnon
d'études et
d'ordination du Père François Cominardi (+ 2005) et de Mgr Michel Gagnon, évêque du Sahara (+2004) Mgr Claude RAULT avec les pères Lepage et Cominardi à Bry sur Marne fin 2004 |
Interview à Frère Jean-Pierre
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Des hommes et des dieux |
Voeux
adressés
à
l'A.D.S. (Amis du Diocèse du Sahara) Epiphanie janvier 2011 * * * Leçons
de Vie |
NOEL AUJOURD’HUI + Les rois mages n’ont pas pu entrer en Palestine L’Etat d’Israël leur a refusé le passeport pour se rendre à Bethleem. Ils ont été refoulés brutalement par l’armée. |
A propos du Désert , le Silence |